Bienvenue dans la commune de GUNDERSHOFFEN !
  L'HISTOIRE DE GUNDERSHOFFEN - GRIESBACH - EBERBACH
  SCHIRLENHOF - INGELSHOF
  Mairie, 14 rue d'Alsace, 67110 Gundershoffen Tél. 03 88 72 91 03 - Fax 03 88 72 86 62
Font partie de la communauté de communes du Pays de Niederbronn-les-Bains
  Maire de Gundershoffen : Claude MUCKENSTURM - Maire délégué d'Eberbach : Georges MEYER
Maire déléguée de Griesbach : Sylvia LEININGER - Contact Email :
mairie-gundershoffen@wanadoo.fr
  Situation géographie : Hameau situé à l’Est dans les collines des VDN entre la Sauer et la
Zinsel du Nord.






LIEN VERS SCHIRLENHOF EN 2007


Schirlenhof a reçu la visite du comte Zeppelin ...

C'est à SCHIRLENHOF qu'a lieu la première rencontre sanglante de la guerre
Franco-Allemande, le 25 juillet 1870 lors d'un engagement entre une Patrouille
du 12e Régiment de chasseurs à cheval et une Patrouille allemande commandée
par le comte Zeppelin, futur constructeur de ballons dirigeables du même nom.
Le premier militaire français tombe ce jour en Alsace.
Le sous-officier du 12ème chasseur à cheval, Claude Pagnier, est tué lors de cet
accrochage avec la patrouille de dragons badois à Schirlenhof ...



HISTOIRE



Autres noms :
Scheuerlenhof
- Scheurenhof - Chapelle de Schirlenhof - Schierlenhof - Schirlenhoff
on trouve également l'orthographe :
Schlerlenhof (en Allemagne)

Ce hameau est peuplé d'une centaine habitants.
Au 18ème siècle, Schirlenhof faisait partie du bailliage de Niederbronn.

SIGNIFICATION DU NOM "SCHIRLENHOF"
Ce nom se compose de la façon suivante
SCHIRLEN + HOF
anciennement Scheuerlenhof de Scheuer (signifiant frotter en allemand), Scheuerle est aussi
un nom de famille allemande signifiant tondeur,
HOF, désigne la cour, la ferme, le domaine.
Mais encore, on trouve la racine allemande Scheuer qui signifie Grange
Pour cette localité, la signification serait :
La ferme ou le domaine des Scheuerle
ou le domaine des tondeurs (peut-être un ancien élevage de moutons ?)
ou plutôt le domaine de la grange !

En français on adoptera l'appellation suivante :
Schirlenhofenois(oise)


Plan du hameau




GENERALITES
Le hameau de Schirlenhof est implanté à l’Est dans les collines entre la Sauer et la
Zinsel du Nord.





En 1784, cette cense situé sur le ban de Gundershoffen est composé de 8 feux

La commune, née en 1973 de la fusion des communes de Eberbach-Woerth, Griesbach
et Gundershoffen, comprend les hameaux de Hoellenhof (Ingelshof), du Lauterbacherhof
(aujourd'hui rattaché à Reichshoffen !) et de Schirlenhof.


Accrochage militaire à Schirlenhof !

L'auberge lors de l'accrochage de 1870.



L'ancienne auberge (octobre 2007)


Le comte Zeppelin
Dans les derniers jours du mois de Juillet 1870, la 3e armée allemande, sous les ordres
du prince royal de Prusse, se concentrait dans le Palatinat bavarois et poussait
ses avant-postes jusque sur la Lauter, qui servait, à cette époque, de frontière entre l'Alsace
et les pays allemands.
L'état major prussien n'avait pas de renseignements, bien certains sur la situation
et la puissance des forces françaises dans la Basse-Alsace. Pour y voir clair, on résolut
d'envoyer en Alsace une reconnaissance d'officiers.
Ce fut le capitaine de l'état-major comte Zeppelin, des troupes wurtembergeoises,
qui en reçut le commandement. Il choisit, pour l'accompagner, le lieutenant von Wechmar,
le lieutenant von Villez, les seconds lieutenants von Gayling et von Winsloe.
Sept dragons badois des 1er et 3e régiments servaient d'escorte.
La petite troupe se mit en route le 24 Juillet, équipée fort légèrement, sans manteaux
casques ou chabraques; les cavaliers avait emporté seulement deux jours d’avoine
pour les chevaux. On se dirigea sur Lauterbourg, petite place forte française à l’embouchure
de la Lauter, dans le Rhin.

Bien que l’on fût en temps de guerre, le pont-levis de la place était baissé.
Cette négligence des Français inspira au capitaine von Zeppelin un coup de bravade.
Il fit mettre sabre au clair et se précipita à la charge dans la ville, en poussant des hurras.
Le poste de la porte, composé de gendarmes et de douaniers, surpris de cette avalanche
de cavaliers ennemis, la laissa passer sans même songer à faire usage de ses armes.
La petite troupe allemande traversa donc la ville d’une course effrénée et sortit de Lauterbourg
par la porte opposée, allant détruire le télégraphe sur la route de Haguenau et de Strasbourg.
Vers midi, la patrouille s’arrêta pour faire manger les chevaux elle se remit en route une
heure plus tard et arriva aux environs du village alsacien de Krotweiler.
C’est dans ce village qu’eut lieu la première rencontre les allemands avec une patrouille
de cavalerie française. Celle-ci chargée par ses adversaires dut se retirer laissant entre
les mains du comte Zeppelin un lancier blessé et un gendarme. Le comte, dont le cheval
avait été grièvement blessé dans l'action, prit le cheval du lancier et se dirigea sur la station
d'Hanspach, sur la ligne ferrée Wissembourg-Haguenau. Là les cavaliers mirent hors
de service l'appareil télégraphique les aiguilles de la voie et repartirent au galop vers
la forêt de Haguenau. De là, les deux prisonniers furent expédiés au quartier général
prussiens, sous l'escorte du lieutenant von Gayling, accompagné de deux dragons;
le restant de la patrouille passa la nuit dans les bois. Le lendemain, réduite à
quatre officiers et cinq dragons, elle se dirigea sur Woerth, où elle apprit que la
cavalerie française occupait en forces les villages de Froeschviller, Reichshoffen et Niederbronn.

Les chevaux les Allemands étaient épuisés. Le comte de Zeppelin résolut donc de leur
donner un peu de repos et, dans ce but, se dirigea vers le hameau de Schirlenhof.

On fouilla consciencieusement les maisons pour s’assurer qu’il n’y avait pas de soldats Français,
puis les cavaliers entrèrent dans la cour de l’auberge Léonhardt et mirent leurs bêtes à
l’abri dans une grange. Puis, pendant que les officiers déjeunaient, les dragons conduisirent
tranquillement leurs montures à la fontaine du village.
Soudain, la sentinelle placée à la porte de l’auberge poussa son formidable " Heraus !"
cri d’alarme des Allemands ; un peloton du 21ème chasseurs à cheval français arrivait au galop,
sous les ordres du lieutenant de Chabot.

D’un coup de carabine à bout portant, la sentinelle allemande abat le maréchal des logis
Pagnier.


Le maréchal-des-logis / Chef PAGNIER 5ème escadron de chasseurs à cheval


Les chasseurs mettent pied à terre et se jettent sur les dragons pour venger la mort de
leur sous-officier.

"Dans l’auberge, dit le capitaine Painvin, qui a, avec d'intéressants détails, relaté l’incident,
les officiers allemands s’étaient précipités aux fenêtres, mais déjà les chasseurs français
étaient dans la cour. Un gefreite et deux dragons parvinrent à détacher leurs carabines
de leurs selles et à faire feu sur les chasseurs, tandis que les officiers tiraient avec leurs
revolvers par les fenêtres et du haut de l’escalier. Mais les Français pénètrent en nombre
dans la cour et la lutte devient acharnée. Le lieutenant von Wechmar est blessé d’un coup
de sabre; le lieutenant von Winsloe, qui se, défend courageusement, tombe frappé à mort
de deux balles que lui tire le lieutenant de Chabot.

Le comte de Zeppelin, reconnaissant qu’une plus longue résistance est inutile, se sauve
par la cuisine, enfourche un cheval français et s’échappe dans un bois voisin.

Le lieutenant von Villiez et quatre dragons sont capturés par les Français. Ainsi, seul de
toute la patrouille, le comte de Zeppelin avait pu s’échapper. Il parvint à repasser la frontière
et rapporta au quartier général de la IIIe armée les renseignements recueillis.

Au bruit de la fusillade, les autres pelotons de l’escadron de chasseurs français avaient rallié
les vainqueurs. Le général de Bernis, qui accompagnait le régiment, complimenta vivement
le lieutenant de Chabot et ses vaillants cavaliers
.

Ici se place un incident amusant.
Au montent où les Français se retiraient en emmenant leurs prisonniers, l’aubergiste tout
effaré sortit de sa cave et vient au générai, le bonnet à la main, demandant à qui il fut

présenter la note. Le général rit à l’idée de payer la casse.

On dit cependant. que les battus paient l’amende, répond-il gaiement, mais la France
est assez riche pour payer sa gloire.
Et il lui donne le double de la somme réclamée.
Quelques jours plus tard, le lieutenant de Chabot recevait la croix de la Légion d’honneur;
deux chasseurs de son peloton étaient médaillés.
Le lieutenant de Chabot de 1870 est devenu général de division.

info du site web
http://perso.wanadoo.fr/images.collection/petit_journal_militaire_34.htm



Maquette de l'assaut sur la Patrouille du comte Zeppelin à Schirlenhof le 25.7.1870


A la recherche des Allemands
Alors que la patrouille allemande est dans la forêt du "Grossenwald", près de Reichshoffen,
l’intendant du comte Paul de LEUSSE, maire de Reichshoffen, aperçoit des uniformes allemands.
Il informe de suite le maire, qui avise la gendarmerie de Woerth. Le gendarme FREY fait le rapport
au général de BERNIS, stationné à Niederbronn.
Ce dernier décide d’envoyer un escadron à cheval à la recherche des Allemands.
Après avoir fouillé les bois sans résultats, le lieutenant de CHABOT, commandant l’escadron,
est renseigné par des cultivateurs qui travaillent dans les champs environnants des cavaliers,
venant du village d’Eberbach, se sont dirigés vers le hameau de Schirlenhof, non loin de là.

En fait, les soldats allemands se sont rendus à l’auberge Schneider, pour se reposer et se restaurer.
Alertés par les bruits des chevaux de la patrouille française pénétrant dans la cour de l’auberge,
les Allemands ouvrent le feu. Le combat fait ses deux premières victimes le maréchal-des-logis/chef
PAGNIER côté français, tué à bout portant par un factionnaire allemand, et le sous-lieutenant
WINSLOE côté allemand, atteint par deux coups de pistolet au bas-ventre tirés par le lieutenant de
CHABOT.
Trois officiers allemands et trois dragons sont faits prisonniers. Le comte von ZEPPELIN réussit à
prendre la fuite, en sautant par une fenêtre donnant sur la cour. Il monte sur un cheval, gagne
furtivement la proche forêt où il s’arrête pour rajuster le harnachement de sa monture. Il gagne
Froeschwiller et le "Soultzthal" près de Lembach.
Pris dans un orage et en raison de l’obscurité de la nuit tombée, il passe la nuit dans une ferme
d’un homéopathe du nom de Pierre MULLER, qui, bon gré mal gré, le conduit jusqu’à
la frontière allemande près de Schönau. Il peut regagner tranquillement Karlsruhe pour transmettre
d’importants renseignements à son état-major.
Deux autres dragons réussissent également à s’échapper, ils sont repris le lendemain par les
gendarmes de Woerth.


Mise à part ce fait historique sur la guerre de 1870, le hameau de Schirlenhof demeure
un lieu sans autre grand fait notable.


Maison à Schirlenhof vers 1918, vue arrière d'une habitation.
Ancienne auberge qui avait accueili le comte Zeppelin





Un métier rare, Maréchal-Ferrant.
Artisan dont le métier est de ferrer les chevaux. Presque toujours connu en tant que
maréchal ferrant ou forgeron. Il donne aussi les soins de base aux animaux quand ils sont
malades.
Il est généralement le premier cité dans les métiers équestres car un des plus anciens. 
Depuis le Moyen age, les techniques n'ont quasiment pas changé (sauf que de nos jours, les
maréchaux achètent souvent des fers forgés d'avance car ils n'ont pas d'installations pour fabriquer
les fers).


MARECHAL FERRANT
67110 SCHIRLENHOF ( GUNDERSHOFFEN )







FERME KLEIN



Le hameau de Schirlenhof, au premier plan la grande ferme Klein (Photo DNA)


La première exploitation laitière du Bas-Rhin.
Une exploitation agricole hors normes.
En 1983, Alfred Klein a repris l'exploitation familiale à Schirlenhof.
En 1984, il construit un premier bâtiment qui héberge une cinquantaine de vaches.
En 1996, Elisabeth, son épouse, reprend une exploitation à Reichshoffen,
ce qui permet au couple de quasiment doubler ses quotas de production.
Depuis, l'association avec Gérard Dollinger a une fois de plus permis de voir plus loin
tout en respectant les normes européennes.
Avec 935 000 litres de lait par an, le GREC (Groupement Agricole d'Exploitation en Commun)
des Petits Fermiers est la première exploitation laitière du Bas-Rhin, rien de moins !
Cette structure regroupe les trois associés, Alfred et Elisabeth Klein, et Gérard Dollinger.
Son cheptel compte pas moins de 150 vaches de race Prim'Holstein, des veaux et des
génisses, soit environ 300 animaux. La production annuelle par vache s'élève à 7 500 litres
par an.
Une exploitation ultra-moderne en logettes paillées, un système qui permet d'offrir
plus de confort aux bêtes, couchées sur de la paille.
(Source DNA)



Auberge, dans laquelle le Comte Zeppelin a fait une halte un peu houleuse, en 1870 !



Carte postale, représentant la fuite du comte Zeppelin (décor identique carte ci-dessus)



Vue avant sur l'auberge



Accrochage avec les soldats du Comte Zeppelin (décor identique carte postale ci-dessus)





Lien Web :
Fait partie de la communauté de communes du
Pays de niederbronn




























 

 

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