Mise à jour le 25/03/2004
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LES ANCIENNES ROUTES









Une ancienne route Celte
"la route vers la Moselle"


C'est une des routes les plus importantes de la Gaule.

Elle vient de Reims et Verdun, passe par Metz, Tarquimpol (Decempagi) et Sarrebourg. Au Col de Saverne elle pénètre dans la cité des Triboques; de là, deux lignes conduisaient à Strasbourg; une, la plus ancienne sans doute, par la capitale Brumath; une autre directement, par Wintzenheim et Hurtigheim. De Strasbourg cette route se dirigeait vers Offenbourg et l'Allemagne du Sud.


Les 5 voies secondaires
Parmi les voies secondaires il faut signaler les «chemins vicinaux», d'un intérêt plutôt local. La capitale était le point de départ de cinq routes. Trois parmi elles sont constituées par des tronçons de «routes nationales». Une quatrième voie se dirigeait probablement vers Concordia (Wissembourg), par Schweighausen et Surbourg. Cette voie n'est pas encore suffisamment connue; mais elle mérite toute attention; il semble qu'elle soit notée dans l'itinéraire d'Antonin.


Une cinquième route traversait le canton de Niederbronn
Une cinquième route importante, mais dont l'étude a été négligée, partait de Brumath et reliait la capitale avec le pays de Bitche, puis avec la vallée de la Blies et la région de Kaiserslautern, qui, dès l'époque préhistorique, fut un des principaux carrefours.
Elle gagnait Mertzwiller, puis Niederbronn, Philippsbourg et Bitche. Cette route n'est qu'hypothétique dans son tracé, quoique certaine dans son existence. Un autre tracé (ou un dédoublement de cette voie) passe par Pfaffenhoffen, Gumbrechtshoffen et Zinswiller; de là elle remonte la Zinsel par Baerenthal et Moutterhouse. Par Lemberg et la vallée de la Schwalbbach, elle gagne la région de Nusswiller, Volmunster et Deux-Ponts. Entre Zinswiller et Volmunster, cette route est certaine sur un long parcours
.

Les dizaines kilomètres de routes romaines suivaient, en théorie, une ligne droite, les voies romaines étaient tracées, autant que possible, selon le plus court chemin. En fait, elles empruntaient les plus court chemin entre le point de départ et celui d'arrivée. Une seule de ces routes était rectiligne, la via appia. La ligne droite pouvait être dangereuse car elle permettait de voir les déplacements des troupes.

Les routes romaines étaient beaucoup plus résistantes que celles de nos jours, parce qu'elles étaient recouvertes d'un dallage en pierre et il y avait moins de circulation qu'aujourd'hui.

Le réseau primitif, reliant Rome aux cités voisines, s'étendit à mesure que les relations commerciales se développaient et que la conquête progressait.




D'autres carrefours importants étaient Saverne, où nous avons une voie vers Reinhardsmünster, une autre vers Wasselonne, une troisième vers Bouxwiller. Du Col de Saverne, une route très importante s'embranchait vers Trèves; mais elle est complètement en dehors de la région qui nous occupe.
Nous ne pouvons énumérer ici toutes les voies secondaires; nous nommons cependant une route qui ne servait pas exclusivement ou principalement au trafic commercial. C'est une voie sacrée qui reliait le Donon, centre religieux, avec Strasbourg et Brumath. Le sommet sacré était de même relié par une voie, dite des «processions», avec Sarrebourg et, par une troisième, avec le centre du pays des Leuques



Une route pavées à Reichshoffen.


Les routes romaines avaient de 1 mètre 10 centimètres à 7 mètres de large. Elles avaient environ un mètre de profondeur. Pour construire les routes, on creusait une trachée jusqu'au roc, ensuite on mettait 50 centimètres de grosses pierres et on ajoutait du gravier par-dessus. Finalement, on dallait. Le dallage était bombé pour permettre l'écoulement de l'eau.



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