Mise à jour le 11/11/2007 - Voir nouveau site
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LES RIVIERES





La région du Nord de l'Alsace présente une multitude de cours d'eau salmonicoles
(présence du Saumon)
qui s'écoulent entre reliefs boisés et affleurements gréseux des Vosges bossues.
Source de recueillement et de silence, cette région propose
une découverte de la nature.


Dans le Bas-Rhin il y a peut-être 3000 km de cours d'eau dont une bonne centaine de kilomètres dans le seul canton de Niederbronn.




Les rivières dans le canton de Niederbronn forment comme une main à 5 doigts dont le plus petit est le Schwarzbach,
l'annulaire serait le Falkensteinbach, le plus long doigt (le majeur) serait représenté par la Zinsel du Nord
Le Rothbach représenterait l'index et enfin le pouce serait la Moder qui se prolonge en bras.
Cette main fluviale donne plus qu'une poignée de vie à notre région, une main pleine de resources naturelles !



Avec des altitudes dépassant à peine 200 mètres, les vallons du ROTHBACH, de la ZINSEL DU NORD et du FALKENSTEINBACH offrent le passage à de modestes rivières nées dans la zone montagneuse et qui grossissent la MODER. Le ROTHBACH se jette dans la MODER à PFAFFENHOFFEN, la ZINSEL DU NORD avec le FALKENSTEINBACH après GUNDERSHOFFEN. Auparavant, le SCHWARZBACH croise le FALKENSTEINBACH à la hauteur de REICHSHOFFEN.


Cette région, bien arrosée par des rivières, est fragilisée lors de période de pluies diluviènes.





LE SCHWARZBACH (26 km)


Le Schwarzbach (photo Schmitt B.)

La rivière du SCHWARZBACH (signifie littéralement la RIVIERE NOIRE sans doute à cause de son sillonnement à travers les épaisses forêts noires des Vosges du Nord !) était anciennement appelée le CRONNBACH (rivière de la couronne).

Il prend sa source près de Stürtzelbronn (en Moselle) dans le GRAFFENWEIHER, qui à l'origine était plus large. Sur ses 26 km de longueur, cette rivière alimente des petits étangs de pêche. Il abritait jusqu'à un passé récent des écrevisses roses qui faisaient longtemps la joie des enfants et le régal de leurs parents.



L'Ecrevisse à pattes rouges : une espèce autochtone des ruisseaux et étangs des vosges du Nord (photo PRVN).


C'est un affluent de la MODER situé le plus au NORD.

Le long de ses courbes poussait la fleur d'arnica, encore appelé «le tabac des Vosges», cueillie au début du XIXème siècle et très utilisée par les médecins militaires durant les, guerres, napoléoniennes pour combattre la typhoïde mais également les diarrhées.

Les premières traces humaines décelées jusqu'à présent dans notre région datent du néolithique ou âge de la pierre polie (4000 à 2000 avant Jésus-Christ). Sur les hauteurs de la vallée du Schwarzbach on dénombre plusieurs abris sous roche avec ou sans polissoir (Jaegerthal, Windstein, Dambach).


La vallée du Schwarzbach, de par sa configuration naturelle, fit, lors de la mise en place de la Ligne Maginot, l'objet d'une étude particulière aboutissant finallement à la construction d'une série de 12 barrages le long du ruisseau , constituant ainsi une zone inondable, afin de créer un obstacle naturel contre l'ennemi.


Le martinet de Jaegerthal sur les bords du SCHWARZBACH (lithographie du XVIIIème siècle)


Un autre martinet était implanté à la cascade du Rauschenwasser, situé près de REICHSHOFFEN. Cette forge est construite en 1767 par le baron de Dietrich, et dépendant de la forge de Jaegerthal. On y affinait la fonte. En 1863 ce lieu est changé en deux feux de raffinerie d'acier. La soufflerie qui alimente ce foyer est mise en mouvement par une turbine et le marteau par une roue hydraulique.
C'est la force des cours d'eau qui fit fonctionner les machines. En 1810, il n'y a que 15 machines à vapeur en service en France. Dans la métallurgie, l'énergie des grands et petits marteaux des forges, celle des soufflets des hauts-fourneaux (pour activer le feu), est fournie par l'eau.
Ainsi le Schwarzbach, alimente trois usines de la famille de Dietrich. aménagé en différentes chutes précédées d'un étang, après le rachat de l'étang du Grafenweyer comme bien national en l'an IV, son niveau est rehaussé avant les forges et son écoulement est réglable et sûr.
Il fait fonctionner le martinet du Windstein, la forge de Jaegerthal, avec son grand marteau et ses martinets, la forge de Rauschendwasser, où son cours est contrôlé par des digues et écluses et renforcé par l'apport de petits ruisseaux, et enfin la forge de Reichshoffen (Rauschendwasser qui signifie : eaux bruyantes).




Une passerelle sur le Schwarzbach à Reichshoffen





LE FALKENSTEINERBACH (28 km)
(Falkensteinbach ou Falkensteinerbach)

Le Falkensteinbach, comme beaucoup de ruisseaux descendant du massif vosgien côté alsacien,
ce nom vient du nom de la montagne dont il descend (Falkenstein) terminé par "bach" (ruisseau en dialecte alsacien et en allemand),
ce qui signifie le ruisseau des Falkenstein (Le Ruisseau du Rocher du Faucon).

Cette rivière se dirige du Nord-Ouest au Sud-Est, et qui prend sa source dans les montagnes voisines, près d'Egelshardt (secteur lorrain des Vosges du Nord) et traverse dans toute sa longueur la ville de Niederbronn et conflue après un parcours de 28,32 km dans la Zinsel du Nord à Uttenhoffen.

Cette petite rivière serpente entre les collines vosgiennes du Wintersberg et du Reisberg. Sur les berges du Falkensteinbach, l'iris jaune dresse ses feuilles en épée. L'insecte le "gomphe serpentin" est une espèce très rare en France et ne se rencontre que dans les rivières d'eau pure dont celle du Falkensteinbach.
De nos jours, on n'entends plus le commérage des lavandières ni le bruit des martinets actionné par les roues à aubes. Les moulins à grains ont également disparu, le Falckensteinbach est devenu une rivière tranquille pour les pêcheurs. Cette rivière est de première catégorie (Le classement des cours d'eau en France se fait en deux catégories. La première comprend ceux qui sont principalement peuplés de truites. La deuxième comprends les autres cours d'eau dominés par des poissons d'eau douce tels que carpe, bardeau, tanche, gardon, etc.)

Le Falkensteinbach se prêtait parfaitement à l'installation de forges. Le cours d'eau pouvait aisément être contrôlé par des digues et des écluses, et avant l'usine on aménageait parfois des étangs afin de créer des chutes d'eau qui augmentèrent la puissance hydraulique mais aussi pour posséder des réserves d'eau pour palier aux périodes de sécheresses. Le Falkenstein alimentait le martinet et la forge de Niederbronn.

La Truite fario est reine entre autres dans la rivière Falkensteinbach. Les écrevisses pieds rouges se font rare, sinon ils se cachent dans les sous-berges des affluents et sous-affluents de ce cours d'eau.




Le ruisseau de Falkensteinerbach constitue l'une des quatre stations européennes de Potamogeton x variifolius (Espèces Végétales Protégées - plante sauvage, en français : Potamot à feuilles variables), hybride reconnu entre Potamogeton natans (nom français : Potamot flottant) et Potamogeton berchtoldii (espèces protégées et menacées) et présente quelques pieds de Oenanthe fluviatile (Oenanthe des eaux courantes), protégée en Alsace.



En 2002, la commune de Reichshoffen a été autorisé à rejeter au droit de l'actuelle station d'épuration dans la rivière « Falkensteinerbach », les eaux traitées
provenant de la station d'épuration de REICHSHOFFEN.





LA ZINSEL DU NORD (44 km)
La Zinsel du Nord : rivière de première catégorie.

Zinsel signifie "l'affluent".
Ses anciens noms sont Gunimus rivus, Dintzila, Zinzila, Zintzel, Zinsel et signifie dans sa racine originelle "L'affluent".

Prends sa source en territoire Mosellan, dans le pays de Bitche, a près de 400 mètres d'altitude. Après un parcours d'environ 44 kilomètres elle conflue avec la Moder à Schweighouse (à 148 mètres d'altitude). La majeure partie de son bassin versant qui draine 339 km2 s'inscrit dans le Parc Régional des Vosges du Nord.

Les usines De Dietrich, implantées dans le canton de Niederbronn, à la hauteur de Zinswiller, utilisaient également la force motrice de la Zinsel du Nord pour mettre en mouvement les machines au 19ème siècle.
La Zinsel alimentait le martinet et la forge de Zinswiller. De même le feu des hauts fourneaux était activé pas des soufflets mus par l'eau.






LE ROTHBACH (24 km)

Le Rothbach prend sa source dans les Vosges du Nord ou il effectue un parcours de 24 km avant de confluer avec la Moder (en rive gauche) à Pfaffenhoffen.

On pourrait penser que ROTHBACH découle des mots ROTH (signifiant ROUGE) et BACH (la rivière) d'ou la rivière rouge. Mais en réalité le préfixe ROTH est probablement une déformation lente et progressive du terme germanique RODERN ou GERODERT signifiant défricher, déboiser, "la rivière défrichée" ce nom diffère largement de "la rivière rouge".

Le Rothbach prend sa source au FUCHSTHAL-WILDENGUTH près de REIPERSTWILLER et se jette au nord de PFAFFENHOFFEN, après un parcours sinueux de 24 kilomètres, dans la MODER dont il est le principal affluent de la rive gauche. Depuis le XIIème siècle et l'apparition des premiers moulins, ce cours d'eau était d'une très grande importance économique et aiguisait la convoitise des seigneurs laïques ou ecclésiastiques. Les uns exerçaient un droit de ban sur le ruisseau, le droit de pêche, les autres se réservaient le droit exclusif de construire des moulins. Lorsque le village de ROTHBACH tombait en partage entre plusieurs héritiers, le ruisseau restait le plus souvent propriété indivisé, personne ne voulant se résoudre à une cession au profit de la partie adverse. A partir du XVIème siècle et jusqu'en 1756, le pontenage (impôt perçu sur le passage des ponts) assurait par ailleurs une source de revenus très important et l'érection d'écluses permit une meilleure irrigations des terres. En 1900, il existait encore une association pour la régulation des cours du ROTHBACH et, tout au long de ses méandres, 6 moulins utilisaient son énergie cinétique. 13 Affluents se jettent dans le ROTHBACH.
Au XIVème siècle deux moulins étaient installés sur le ROTHBACH.
Dans le village de ROTHBACH, sur sa rivière on dénombra 3 lavoirs communaux.



LA ZORN (102 km)
Rivière hors du canton de Niederbronn, cet affluent alimente élagement LA MODER.
La Zorn, plus au sud, est une belle rivière vosgienne, dont le nom signifie en Allemand "colère", mais sa racine de base paléo-européenne veut dire SOURCE. Elle prend sa source dans le département voisin de la Moselle et frappe par sa diversité. Elle présente un intérêt comme rivière salmonicole dans notre département en amont de la ville de Saverne. Accès très facile à ce parcours long de 8 km par le CD 132, direction Lutzelbourg. La Zorn est aussi riche de ses affluents: la Zinsel et le Mosselbach.



Vue de la vallée de la Zorn, au passage de la Lorraine en Alsace.

Dans l'étroite et pittoresque vallée se présente à la fois la route départementale, la ligne des chemins de fer et le canal de la Marne au Rhin. De nombreuses constructions, travaux d'art, tels que viaducs, ponts et tunnels, rehaussent le charme grandiose de cette contrée. A droite sont perchées les ruines du château féodal de Lutzelbourg, détruit en 1523.





MODER (83 km)

La Moder prend sa source dans les Vosges du Nord à Zittersheim et rejoint le grand Canal d'Alsace en rive gauche,
en aval du barrage d'Ifferzheim, après avoir parcouru 83 km.

Le nom de MODER vient de Matrae (déesse gauloise, indique une rivière née en champ de sources), c'est un affluent direct du Rhin
La Moder avec ses affluents :
le Rothbach et ses affluents ;
   
 le Mittlerbach et ses affluents ;
    le Falkensteinbach et ses affluents ;
   la Zinsel du nord et ses affluents ;
  le Schwarzbach et ses affluents ;
la Zorn et ses affluents.






L'EBERBACH (35 km)

Il prend source dans le canton mais c'est un affluent de la SAUER.
C'est l'unique cours d'eau, parmi les rivières principales du canton, qui ne se jette pas dans la Moder.
Eberbach signifie : La rivière du Sanglier

L'Eberbach au niveau de Dorfmatten.

L'Eberbach (la rivière est longue de plus de 35 kilomètres, est née dans le pays de Woerth au nord du village d'Eberbach dans les collines ne dépassant pas 260-250 mètres d'altitude entre Reichshoffen et Froeschwiller. Son cours supérieur suit un tracé assez rigide Nord Nord Ouest Sud Sud Est sur 6 kilomètres (influences tectoniques - ensembles des déformations des terrains sous l'effet des forces internes).
Grossièrement parallèle, à 2,5 kilomètres de lui son cours de la Sauer, jusqu'au droit de Laubach. Là, un coude anguleux infléchit le tracé vers l'Est et l'Est Sud Est, et fait de l'Eberbach une rivière drainant la forêt de Haguenau et sa nappe phréatique (qui l'alimente). Elle y collecte de nombreux affluents, les uns très courts d'autres plus amples, comme le Bruderbaechel et le Brumbach, eux aussi nourris par cette nappe qu'ils drainent. Tous ces affluents sont de rive droite, tandis qu'au Nord, l'intercalation du Bieberbach entre la Sauer et l'Eberbach empêche la constitution d'affluents de rive gauche. Au sortir de la forêt de Haguenau, à partir de Soufflenheim, l'Eberbach est infléchie vers le Nord-Est, et va rejoindre la Sauer. En fait ces deux rivières retournent une zone du lit majeur du Rhin ou ce fleuve a dessiné des méandres. Réutilisés par les eaux locales depuis la fixation et la régulation du Rhin (entre Roeschwoog et Seltz)






RHIN (1325 km)
Le nom de ce fleuve vient de renos (couler).
Le cours du RHIN était autrefois si impétueux et imprévisible qu'aucune grande ville ne s'est installée à sa proximité immédiate.
Le Rhin que nous connaissons actuellement n’a pas toujours suivi le même tracé. Le RHIN en allemand se dit RHEIN et en néerlandais RIJN.


En rose le tracé du Rhin simplifié par TULLA au niveau de Munchhausen près de SELTZ.

Rappel : Le Rhin prend sa source sur les flancs 
du Saint-Gothard en Suisse. Formé par la réunion du Hinterrhein 
et du Vorderrhein, situé à 2 344 et 2 216 mètres d’altitude, le Rhin alpin traverse ensuite le lac de Constance à l’altitude de 394 m, 
puis reçoit de puissants affluents comme l’Aar, la Moselle, le Main, 
la Meuse, le Neckar, pour se jeter dans la Mer du Nord.

Sa longueur : 1 325 km. C’est le plus grand fleuve d’Europe occidentale. Voie fluviale la plus fréquentée d’Europe, le Rhin est navigable sur 883 kilomètres
cinq pays sont baignés par le Rhin. Cette voie d'eau, la plus fréquentée du monde, est sillonnée par 30 000 navires chaque année.

Superficie du bassin versant : 185 000 km2. Troisième bassin 
fluvial d’Europe, le Rhin suit celui de la Volga (1 380 000 km2) 
et le Danube (817 000 km2).


Extrêmement pollué dans les années 1970, le Rhin est un fleuve propre depuis peu. Mais il a fallu une catastrophe écologique pour que les Etats riverains passent aux grandes actions.

Durant des dizaines d’années, le Rhin aura été l’un des cloaques les plus répugnants d’Europe. Le fleuve a aujourd’hui recouvré une bonne santé, grâce au travail coordonné de l’ensemble des Etats riverains. Symbole de cette récupération, le noble saumon est réapparu dans ses eaux: on en a pêché près de 300 depuis 1990. Mais le chemin fut bien long.


Source des informations :
sur le web





LES PHENOMENES D'INONDATIONS ET PLUIES DILUVIENNES

.
Inondations en 1987 à Reichshoffen, immersion de la voie ferrée.


Quelques causes :


Des températures plus élevées que la normale
Selon un météorologue kenyan, Wandimi Muchemi,
les pluies exceptionnelles sont dues à des températures
plus élevées que la normale au-dessus de l'Océan indien,
qui engendrent une évaporation plus importante.


Les modifications climatiques
Les modifications climatiques (qu’aujourd’hui tous les experts s’accordent à constater,
mais dont ils se refusent à mesurer les effets et l’amplitude dans le temps)

ont aussi leur part de responsabilité.

Mais nous constatons avec évidence que les derniers hivers en Alsace
ne ressemblent plus aux hivers régulièrement enneigés, il y a quelques décennies.


Les fortes pluies peuvent provoquer des inondations n’importe où.
Il ne faut pas confondre deux types d’inondations. Celles qui sont le résultat de longues périodes de pluie et celles qui sont le résultat de fortes pluies, soudaines et brèves. Les premières provoquent des débordements des collecteurs des grands bassins versants (Meuse, Lesse, Ourthe, Semois, Vesdre, …), les deuxièmes peuvent provoquer des inondations n’importe où.


Un orage violent est par définition extrêmement localisé.
Les travaux d’infrastructure purs ne seront jamais une réponse idéale. Un orage violent est par définition extrêmement localisé. Un événement de ce type peut se produire à un endroit aujourd’hui, ne jamais se reproduire avant longtemps, et apparaître demain quelques kilomètres plus loin, avec les mêmes conséquences.


Des responsabilités partagées
La politique d’aménagement du territoire conduit inexorablement les eaux vers les rivières et les fleuves, en les accélérant.


Les Vosges du Nord, zone à risque !
Il serait juste de demander aux élus communaux d’élaborer une liste des zones à risques, et s’engager, à subsidier des travaux d’infrastructure chargés d’y prévenir de nouvelles inondations ou de – à nouveau – prévoir le transport de ces eaux.
Dans notre région vallonée, la plupart des villes et villages sont logés dans les vallées ou creuvasses naturelles elles-mêmes sillonées par des rivières, de ce fait sont exposés à des crues qui peuvent être répétitives lors des prochaines années !


La loi de la nature
Prévenons dans la mesure du possible de telles catastrophes. Mais n’oublions pas que la nature a ses lois et ses extrêmes.
Nous ne pourrons jamais connaître et surtout maîtriser tous les paramètres d’un phénomène naturel.


Le risque zéro n’existe pas.
Le risque zéro n’existe pas. Même en étant les plus prévoyants, une inondation peut toujours arriver.
D'antan, on plaçait Dieu dans de telles catastrophes, et souvent les gens croyants s'inclinaient devant lui pour demander la grâce et le pardon comme aux temps bibliques. Mais de nos jours, la foi en Dieu s'est affaiblie et l'on préfère se plaindre de notre voisin qui n'a pas planté suffisamment d'arbres pour arrêter cette pluie diluvienne (que les meilleurs barrages du monde n'auraient quand même pas pu arrêter !) ...
Nous savons que des communes telles que Reichshoffen, Niederbronn, Zinswiller, Uhrwiller, Gumbrechtshoffen etc ... ont déjà subit des dommages d'inondations très importants. Les uns ont mis en place des solutions d'autres sont en attentes ...


La capacité d’absorption des sols
La capacité d’absorption des sols se trouve fortement diminuée sous l’emprise de l’urbanisation croissante.
L’imperméabilisation des sols, engendrée par le « bétonnage » des surfaces, ne permet pas à l’eau de s’infiltrer augmentant ainsi le ruissellement.
A l'inverse, un champ de culture agricole retourné absorbera plus facilement l'eau de pluie, tout en devenant plus fragile aux glissements de terrains.

Il faut choisir !

etc ...


D'après la Bible, l'eau avait déjà recouverte toute la terre (le déluge) et plus jamais il n'en sera ainsi (promesse de Dieu)
.
Pour les inondations, c'est une autre histoire ...



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