DEPUIS 1789 JUSQU'EN 2003
mise à jour 23 août 2004

QUELQUES MAIRES






Philippe-Frédéric "De Dietrich"
Un Maire qui s'est illustré non pas à Reichshoffen, mais à Strasbourg, fut le Baron De Dietrich.
Philippe-Frédéric de Dietrich était passionné de minéralogie, c'est pourquoi Jacques Necker (d'origine suisse), ministre des finances de Louis XVI (roi de France de 1774 à 1791), le nomma Commissaire du Roi à la visite des Mines, des Bouches à feu et des Forêts du Royaume. Ce "monsieur Mines et Usines" fut chargé d'un inventaire industriel de la France. A l'aube de la Révolution française, il incarnait les idées nouvelles et fut élu premier maire constitutionnel de Strasbourg. Son épouse Sibylle, née Ochs, dont son frère Peter sera le futur chancelier de Bâle. En 1793, ce fils de Jean de Dietrich (à Reichshoffen), Frédéric, premier maire élu de Strasbourg, meurt sur l'échafaud.



Un syndic
Fin 1789, les affaires de la Commune de Reichshoffen sont dirigées par un syndic.
Héberlé, et une dizaine d'officiers municipaux dont Amann, Fritsch, Hentz, Müller, Schleininger,
élus par les citoyens payant plus de dix livres d'impôts.
Le Maître d'école
Lehman rédige les procès-verbaux des séances qui se tiennent généralement le dimanche matin, après la messe,
en présence du
Curé et parfois du Seigneur Jean de Dietrich.



Monsieur Millet sénior
devient le premier Maire de Reichshoffen, mais nommé au Conseil Général de Bas-Rhin,



François (ou Jean Baptiste ?) Schleininger
remplace Monsieur MILLET le 25 juillet 1790.
Celui-ci engagea sa fidélité au Roi Louis XVI et jura de défendre "jusqu'à la dernière goutte de sang", la nouvelle Constitution (élaborée en 1789 et 1790).



Antoine Héberlé
sera maire de Reichshoffen de 1799 à 1811



Sattler Peter
succéda à HEBERLE



François André Blum
fabricant de papier (la papeterie était l'actuelle propriété De Leusse à Wohlfahrtshoffen) était maire de Reichshoffen de 1830 à 1837.



La succession des Maires selon liste ci-dessous :
Le vicomte Renoire de Bussièrre


Le comte Théodore de Bussièrre


Steuerer Joseph


Geiger


Millet junior



Comte Paul "de Leusse"
Est élu maire de la ville de Reichshoffen pour 5 ans (de 1866 à 1871).
A cette époque un certain ROLL Charles est conseiller municipal.
Période de la fameuse Bataille de Reichshoffen.

Message de Monsieur Roger ROLL :
"J'EMBRASSE TOUS LES HABITANTS DE CE VILLAGE.
JE SUIS L' ARRIERE PETIT DE
CHARLES ROLL QUI ETAIT CONSEILLER MUNICIPAL
DANS LES ANNEES 1870
ET TENAIT L' AUBERGE DE LA ROSE.
J'ai 3 garçons, Pascal qui est chef d"entreprise né en 1968 et qui a 2 filles Margaux 12 ans et Manon 8 et un garcon Paul qui a 6 mois, Patrice qui est médecin hospitalier, né en 1970 qui a un garcon Julien qui a 4 mois et Arnaud né en 1976 qui est huissier associé avec moi ... heureusement qu'il y a cette descendance car je suis fils unique et le frère de mon papa Charles a eu 5 filles !!!!!! Je suis le petit cousin de mademoiselle ROLL Octavie qui vit à soufflenheim et dont le père s'appelait Jules Roll et était le frère de mon grand-père ... à bientôt."

(ROLL Roger Huissier de Justice à Marseille).


Fleischel



Schaller Joseph



Senentz Jules
En 1887, le secrétaire de mairie SENENTZ succéda à SCHALLER Joseph comme maire.


Wackermann


Iffland


le comte Jean de Leusse

Le sénateur-maire de Reichshoffen, de LEUSSE, de 1920 à 1940, cette année-là sous la pression allemande il démissionne.



Eugène EIBEL
alors premier adjoint devient le maire successeur de juin 1940 à avril 1941.



Albert MAI
prend la relève en mai 1941, sous l'occupation allemande en temps que Bürgermeister


le comte Jean de Leusse


le comte Pierre de Leusse



François Grussemeyer
(RPR, Gaulliste), de 1971 à 1989 (18 années). Avec ses sourcils broussailleux et son accent du terroir, François Grussenmeyer était une figure de l'Assemblée nationale. Fidèle, depuis sa première élection, au rendez-vous annuel des bouilleurs de cru, à batailler en vain contre des ministres des finances obtus, qu'ils soient de droite ou de gauche. Fils d'un modeste menuisier employé pendant 43 ans aux usines de Dietrich, François Grussenmeyer, né le 11 mai 1918 à Reichshoffen, était promis à une honnête carrière de technicien, voire d'ingénieur, après ses études à l'institut Christiani, de Constance, qui lui ont ouvert les portes de la chefferie du Génie de Bitche, comme conducteur des travaux. La guerre en décide autrement. Incorporé au 5e régiment du Génie à Versailles, il est fait prisonnier par les Allemands en juin 1940. De retour chez lui, il se lance dans la Résistance et rejoint la filière des passeurs de Reichshoffen, qui faisait évader des prisonniers. Arrêté par la Gestapo en février 1943, il est interné au camp de Schirmeck, puis incorporé de force dans la Wehrmacht et envoyé en Tchécoslovaquie, en Crimée et en Pologne. Dès l'âge de 17 ans, il avait placé la nation au-dessus de tout, par admiration pour le sénateur-maire de Reichshoffen, le comte de Leusse. Rapatrié du front de l'Est en juin 1945, il est devenu définitivement gaulliste. En 1947, François Grussenmeyer entre au conseil municipal de Reichshoffen, devient adjoint en 1953 et maire de 1971 à 1989. Le Dr Blavin, patron des gaullistes du nord de l'Alsace, prend le jeune homme sous sa protection et le recommande au général Koenig. A la Libération, Grussenmeyer entre dans la fonction publique, comme chef de subdivision du ministère de la Reconstruction à Wissembourg. Le général Koenig le place en quatrième position sur sa liste législative en 1956, mais il n'est pas élu. Pour sa première campagne électorale sérieuse, deux ans plus tard, François Grussenmeyer ne ménage pas sa peine. Il affronte un candidat MRP, tient des réunions dans toutes les communes de la circonscription, dans des salles bondées, devant un public passionné, pas encore blasé par les émissions télévisées. Il est élu au deuxième tour et fête la victoire chez le Dr Blavin. A leur retour au domicile, le nouveau député et son épouse trouvent une bouteille de champagne vide sur une table : leurs deux garçons, encore petits, Jean-Louis, futur cadre à la rédaction des DNA, et Jacques-Philippe, avaient arrosé le succès de leur papa. Son entrée à l'Assemblée nationale coïncide avec le retour du général de Gaulle au pouvoir. Toute la campagne législative de François Grussenmeyer avait été axée sur le thème de l'Algérie française. Aussi le changement d'orientation du nouveau chef de l'Etat est-il vécu par le jeune député comme « quelque chose de dramatique. Je n'ai suivi cette nouvelle ligne que par fidélité au général », dira celui que le Canard Enchaîné qualifie de « godillot », un compliment pour quelqu'un qui s'est promis de mourir gaulliste. « On n'aurait pas pu garder l'Algérie dans le giron français, reconnaît-il cependant, il fallait être réaliste. Comme député, pendant 35 ans, jusqu'à son retrait volontaire en 1993, mais aussi comme maire de Reichshoffen et comme conseiller général de Woerth (de 1961 à 1992), il consacre toute son énergie et il n'en manque pas au développement de l'Alsace du Nord, qui n'était en 1958 qu'un glacis économique. Utilisant à bon escient ses amitiés politiques, il oeuvre à l'essor industriel et social de ce secteur. A son actif, l'aménagement d'un nouvel hôpital à Wissembourg ; le sauvetage de la base aérienne de Drachenbronn qui devait être transférée à Contrexeville ; plus d'une trentaine d'implantations industrielles. Le bouillant député ne voit aucune contradiction à prononcer le matin un discours cocardier à l'Assemblée nationale et à se rendre outre-Rhin dans l'après-midi pour négocier l'implantation d'une entreprise allemande. Il contribue à créer plus de 5 000 emplois dans l'arrondissement de Wissembourg après la fermeture des puits de pétrole de Pechelbronn. Il prend sa part dans le désenclavement du nord du Bas-Rhin. A propos du contournement Gundershoffen-Reichshoffen-Niederbronn, de la voie express Haguenau-Wissembourg et de la RD 300, de Strasbourg à Lauterbourg, on parlera des « trois routes Grussenmeyer ». Il est le premier à monter en ligne en faveur du TGV-Est, avant de confier le bébé à Adrien Zeller. Mais sa plus âpre bataille reste celle des bouilleurs de cru. Sa première intervention en leur faveur date du 2 décembre 1959, où il obtient que le droit de distiller soit transféré aux veuves. Mais jamais il ne réussit à faire abroger le décret Mendès-France de 1953 supprimant le privilège de transmission (aux enfants). François Grussenmeyer aime cet aspect de la fonction de député : la défense des intérêts lorsqu'il pense qu'ils sont justes de ses concitoyens. Son passage au ministère de la Reconstruction lui a appris à décliner les pots-de-vin et les arrangements. Il ne refuse jamais de recevoir les gens, même s'il leur reproche de confondre parfois le rôle du député avec celui de magicien. Il respecte ses adversaires politiques, même s'il combat vivement le socialisme, modèle 1981, assimilé à « l'aventure ». Il se souvient de cette phrase de de Gaulle disant que les politiques de la IVe République étaient des hommes de valeur auxquels de mauvaises institutions n'ont pas permis de se mettre en valeur... François Grussenmeyer, qui a siégé au Conseil de l'Europe à partir de 1967 mais qui a refusé en 1986 un secrétariat d'Etat aux Anciens combattants, laissera en Alsace du Nord le souvenir d'un homme de bien, d'un gaulliste fidèle à ses idées, d'un politique peu comptable de son temps et de son dévouement. Il était officier de la Légion d'honneur, titulaire de la croix de guerre 1939-45, de la médaille des déportés-résistants et du Bundesverdienstkreuz (croix du mérite de la République fédérale allemande).
Article des DNA




Charles Zimmer
(politiquement de tendance Vert/Socialisme)
Enseignant, maire de 1989 à 2001 (12 années). A réalisé dans la commune de grands changements, rares sont ceux qui dans le passé peuvent en dire autant. La Castine (centre culturel), l'Espace Loisirs, un local pour le troisième âge, la restauration des axes et rues principaux de la ville, la restauration de la gare SNCF, la mise en place d'un local pour le musée du fer, restauration de l'église Saint-Michel, le soutien aux associations locales, mise aux normes du réseau sanitaire et beaucoup d'autres choses ...




Walter Hubert
(photo : DNA)
(politiquement de droite)

Elu en 2001, maire de Reichshoffen, Hubert WALTER est professeur de religion, impliqué depuis longtemps dans la vie associative puisqu'il est ancien président de la MJC de Dambach-Neunhoffen et président-fondateur du Réseau d'animation intercommunal du canton de Niederbronn, dont le but est de responsabiliser la jeunesse. Hubert Walter se dit animé par la démarche humaniste. Il entend «associer les gens» aux projets de sa nouvelle équipe.
L'une des grosses entreprises sera de développer l'attrait touristique de Reichshoffen.



En général la population de Reichshoffen vote à droite,
mais la démocratie veut que la balance penche ou bien d'un côté ou de l'autre.
Qu'en adviendra-t-il demain ?




Sources d' informations :
De Dietrich : informations sur Frédéric De Dietrich,
Société d'histoire : informations sur les maires
DNA : article sur Grussemeyer
Liste des Maires, source plaquette du centenaire de l'école du centre.


Nouvelle Mairie de Reichshoffen (Photo SB)


L'ancien batiment de la Mairie a été construit en 1832 par François BRUNNER, maître maçon,
sous la direction de l'architecte ZEGOWITZ.
Cet immeuble à fait fonction de maison commune, d'école et de mairie jusqu'en 1975.
L'extérieur a été entièrement conservé malgré la restauration.



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