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CATHOLIQUE
Dans de nombreux villages, deux clochers témoignent de
la présence de deux communautés
chrétiennes :
Catholique, Protestante et autres Confessions
chrétiennes.
L'Alsace à la croisée de courants de pensée, demeure
la région la plus multiconfessionnelle
de France.
La Paroisse Catholique
Saint-Michel
Le clocher de l'église
catholique domine fièrement toute la contrée.
HISTORIQUE
Avant que la Révolution Française crée les communes,
on parlait de la "paroisse du Val
de Reichshoffen".
Son passé a valu à la paroisse de disposer d'une
église classée "Monument historique",
dont la construction dans un style classique remonte à
la fin du XVIIIe siècle (1772).
Le clocher haut de 72 mètres renferme un carillon de
cinq cloches dont la sonnerie
a fait retenir son inscription à l'inventaire des
Monuments historiques dès 1917.
Enfin, depuis janvier 1977, le secrétariat d'Etat à la
Culture a classé le buffet d'orgue
Stiehr-Stieffel.
A l'écart du bourg la paroisse possède la chapelle de
Wohlfahrtshoffen, restaurée
il y a quelques années. Le choeur gothique sur croisée
d'ogives du XIVe siècle a été
augmenté au XIXe siècle d'une nef rectangulaire. Le
restaurant attenant donné
en gérance libre est également propriété de la
paroisse.
En 1972 la commune a doté la paroisse d'un nouveau
presbytère d'un style résolument
moderne au 9 Place Jeanne d'Arc.
FONCTIONNEMENT DE LA PAROISSE
En vertu du Concordat de 1802 toujours en vigueur en
Alsace-Lorraine, ce n'est pas
le curé mais le Conseil de Fabrique qui gère
matériellement la paroisse. A ce conseil
de 5 membres s'ajoutent de droit le curé et la maire
catholique de la commune.
Le remplacement des membres se fait par vote du conseil
même (cooptation).
Pour l'animation pastorale le Concile Vatican II a
proposé à chaque paroisse de
constituer un Conseil Paroissial où se retrouvent des
chrétiens actifs qui acceptent
de porter avec le prêtre la responsabilité de toute la
vie paroissiale et de l'évangélisation.
PROTESTANT
LA PAROISSE PROTESTANTE
(Eglise Evangélique Luthérienne)
Installation du premier pasteur en 1962
HISTORIQUE
Pour la communauté protestante de Reichshoffen, beaucoup
de personnes du 20ème
siècle ont vécu son histoire. L'histoire de la paroisse
protestante est jeune, dynamique
et cultive un esprit de famille.
Avant la deuxième guerre mondiale, on trouvait à
Reichshoffen une trentaine de
protestants qui s'intégraient les uns à la paroisse de
Niederbronn, les autres à celle
de Gundershoffen.
Après la deuxième guerre mondiale, le nombre de
protestants augmentait
régulièrement et bientôt s'élevait à quatre cents
personnes.
De nouveaux problèmes se sont posés : enseignement
biblique, cure d'âme;
vie spirituelle de toute la communauté.
Pour ces raisons, l'Eglise nomma un premier pasteur
Thomas Brech. Celui-ci oeuvrait
activement à Reichshoffen-Windstein de 1962 à 1971.
De 1971 à 1973 les responsables et conseillers
presbytéraux ont oeuvré avec zèle et
enthousiasme au sein de la paroisse. En 1973 la
croissance faiblie.
Un nouveau pasteur fut nommé en automne 1977
(Jean-Pierre Bronnenkant) et
depuis 1992 le pasteur Monique Gisselbrecht.
En 2002, la paroisse a fêté ses 40 ans d'existence,
avec une belle croissance.
UN LIEU DE CULTE
Eglise Protestante (Photo SB)
La paroisse protestante n'ayant pas d'Eglise, les cultes
et différentes réunions
se tiennent à l'ancienne école de filles, 8 rue du
Général Leclerc. Ce bâtiment
est mis à la disposition par la commune civile.
Les travaux de rénovation ont commencé, car la nouvelle
toiture est terminée.
La rénovation de la salle paroissiale ainsi qu'un
logement pour le pasteur au
premier étage sont envisagés pour l'année 1979.
Aujourd'hui les locaux sont
disponibles, vis à vis de l'église catholique, dans
l'ancien "Hôtel la fleur"
et l'ancienne école, le bâtiment date de 1859.
Une rénovation intérieure est faite en 2002.
EVANGELIQUE
L'EGLISE EVANGELIQUE LIBRE
Cette communauté évangélique de Reichshoffen (dont la
Bible dans son
intégralité constitue l'autorité en matière de foi et
de vie et la souveraineté
de Jésus-Christ est reconnue dans l'existance du
croyant) connaît son
démarrage à Gundershoffen. Avec un passé récent, elle
est propulsée
de l'avant par des femmes célibataires, très dynamique
et prenant appui
dans la prière elles commencent un travail
d'évangélisation dans les années 1970.
Des personnes s'ajoutent à ce groupe et ne cesse de
grandir.
En 1993, la communauté achète un local (ancienne maison
De Dietrich) dans
la commune, presqu'à cheval entre Gundershoffen et
Reichshoffen.
Aujourd'hui, renforcée par un pasteur, cette
communauté, près d'une
cinquantaine de personnes, devient le troisième
témoignage chrétien dans la ville.
Le lieu des rencontres de l'Eglise Evangélique Libre de
Reichshoffen.
COMMUNAUTE
JUIVE
Lien de la COMMUNAUTE JUIVE
Le témoignage Juif est actuellement très faible et
c'est pourquoi la synagogue de
Reichshoffen n'est plus opérationnelle. Mais le passé a
laissé des traces ...
Dès la guerre de trente ans, la présence de juifs est
constatée à Reichshoffen
(un manuscrit écrit en hébreux intitulé "les
mémoires d'Ascher Lévy à Reichshoffen
1593-1635" et traduit en allemand par le Docteur
Ginsburger en 1913 nous relate
les atrocités de 1633 qui frappaient les juifs et les
non-juifs).
En 1729 on note vingt familles juives à Reichshoffen et
en 1784 trente neuf
familles comprenant 175 personnes.
En 1763, Reichshoffen est une commune aisée, ses
recettes s'élèvent à trois mille
quatre cent quatre vingt deux livres, provenant pour
l'essentiel de la location des
champs et des prés, de l'exploitation des nombreuses
forêts. La location des
emplacements pour les marchés du jeudi et pour la foire
de la St Georges et
de la St Michel, rapporte soixante livres. Les juifs,
quant à eux, payent cent
soixante seize livres comme droits de pâturage et de
glandée.
En 1810, Reichshoffen comptait 2346 habitants (2112
catholiques, 23 protestants,
5 calvinistes et 206 juifs), 4 étrangers et 47
militaires.
En 1851, conformément à l'article 27 de la loi du 15
mars 1850, une école privée
israélite ouvre ses portes dans un local situé au
premier étage de la maison
n°164 rue dite Hauptgasse ou rue du Temple (le premier
instituteur fut Moïse Gimpel,
lui-même remplacé en novembre 1851 par Samuel Weill. A
partir de 1854 c'est
Gabriel Loeb qui dirigea l'école israélite jusqu'au 4
mai 1888, lui-même remplacé
par Abraham Levy. Les effectifs étaient les suivants :
41 en 1855, 53 en 1856, 52
en 1866, 39 en 1873. C'est en 1919 que l'école
israélite est supprimée. Il restait 6 enfants).
Au cours de la première moitié du 19e siècle la
population israélite a régulièrement
augmenté pour atteindre le nombre 260 en 1848.
Avant la guerre de 1939-1945 on dénombrait 145,
aujourd'hui il en reste qu'une dizaine.
La synagogue juive est implantée dans la rue du même
nom, elle date de 1851.
Depuis la mort de M. Yvan Lang (1967) ministre officiant,
il n'y a plus de culte
dans ce temple israélite (il faut en effet, d'après le
règlement judaïque,
la présence de 10 membres hommes pour prière publique).
LA SYNAGOGUE
La synagogue dans sont état actuel (Photo SB)
Implantée dans la rue du même nom, la synagogue date de
1851. Depuis la mort de
M. Yvan Lang (1967) ministre officiant, il n'y a plus de
culte dans ce temple israélite
(il faut en effet, d'après le règlement judaïque, la
présence de 10 membres hommes
pour prière publique).
Dès la guerre de trente ans on note la présence de
juifs à Reichshoffen (un manuscrit
écrit en hébreux intitulé "les mémoires d'Ascher
Lévy à Reichshoffen 1593-1635"
et traduit en allemand par le Docteur Ginsburger en 1913
nous relate les atrocités
de 1633 qui frappaient les juifs et les non-juifs).
En 1729 on note vingt familles juives à Reichshoffen et
en 1784 trente neuf familles
comprenant 175 personnes.
Au cours de la première moitié du 19e siècle la
population israélite a régulièrement
augmenté pour atteindre le nombre 260 en 1848.
Avant la guerre de 1939-1945 on dénombrait 145,
aujourd'hui il en reste qu'une dizaine.
L'ancienne synagogue détruite par un incendie en 1862 se
trouvait à l'emplacement
actuel de la "Backstub" de la boulangerie
Krebs, rue des Juifs (dans une lettre adressée
par la communauté israélite au préfet du Bas-Rhin le
15 juillet 1844 nous relevons que
l'ancienne synagogue d'hommes n'avait que 7 mètres 50
sur 7 mètres 50 et celle des
femmes 5 mètres sur 5 mètres).
L'ancien bain rituel était implanté rue de la Fontaine
(à côté du restaurant Jung).
Dans la tradition juive, la femme prenait chaque mois un
bain de purification
conformément aux prescriptions rabbiniques.
Aujourd'hui, aucun Juif conservateur de leur bien c'est
manifesté pour la restauration
du bâtiment.
EVOLUTION DES DIFFERENTES CONFESSIONS CHRETIENNES ET
JUIVE
Trois principales confessions chrétiennes sont
présentes dans la ville de Reichshoffen :
les catholiques, les protestants et les évangéliques.
Une femme de foi, telle que Suzanne de Dietrich, se
rapproche de la mouvance protestant
t évangélique libre.
TEMOIGNAGES
Suzanne de Dietrich
(1891-1981) la pionnière
Une femme de foi.
Une femme de foi, telle que Suzanne de Dietrich, se
rapproche de la mouvance protestant et
évangélique libre.
Des 90 années de la vie de cette arrière-petite-fille
d'Amélie-Louise de Dietrich, on pourrait
retenir son tempérament de pionnière.
Pionnière, Suzanne de Dietrich le fut comme femme, qui
plus est une femme de très petite
taille et dotée d'une infirmité congénitale lui
rendant la marche difficile: il était rare pour
une femme, au début du siècle, de faire des études
d'ingénieur !
Elle est ainsi l'une des premières femmes à obtenir le
diplôme d'ingénieur-électricien en
1913, motivée par l'intention de participer à la
direction de l'entreprise familiale "De Dietrich
Reichshoffen".
Mais lors de ses études d'ingénieur à l'Université de
Lausanne, elle prend part à la vie de
l'Association Chrétienne d'étudiants. Protestante
convaincue, elle découvre les richesses
des autres confessions. Elle choisit de donner une toute
autre orientation à l'existence,
s'installant à Paris en 1914. Suite à la Mobilisation
générale de tous les hommes,
elle accepte d'assurer la continuité de la Fédération
Française des Associations
Chrétiennes d'Etudiants, devenant une pionnière du
mouvement cuménique.
Dès lors, se forge sa vocation de bibliste au service
des jeunes qui reste, jusqu'à la fin,
la dominante de sa vie.
Par son intelligence et par sa foi, elle exerce une
influence considérable sur les
universitaires chrétiens.
En 1946, elle devient directeur-adjoint à l'institut
cuménique de Bossey en Suisse.
Pendant près de dix ans, elle y enseigne et diffuse la
culture théologique cuménique
parmi les théologiens et laïcs du monde entier. Ses
activités bibliques et cuméniques
la font ensuite beaucoup voyager. Enseignante et
voyageuse infatigable, elle multiplie
les conférences, séminaires et cours bibliques à
travers le monde et trouve, malgré ses
nombreuses activités le temps d'écrire de nombreux
articles et une vingtaine d'ouvrages.
Deux d'entre eux ont un retentissement mondial : "Le
dessein de Dieu" traduit en onze
langues et le "Renouveau biblique".
Toute sa vie, Suzanne de Dietrich se distinguera ainsi
par une activité intense et multiforme
par une étonnante ouverture d'esprit, son attention aux
autres et une passion de la vie
qui ne l'a jamais quittée.
Grâce à un don pédagogique, à un sens aigu des
injustices sociales et de la souffrance,
à une clarté d'expression qu'elle attribuait à sa
formation d'ingénieur : Suzanne de Dietrich
fut une pionnière au Centre du Renouveau Biblique qui
marqua le XXe siècle.
Théologienne alsacienne, elle a connu un rayonnement
mondial.
Extrait du journal d'entreprise De Dietrich (décembre
1997)
Un tel témoignage devrait nous interpeller, la vie
chrétienne est vécue de façon
authentiquement et le cur du croyant exprime
sincèrement la foi chrétienne.
Suzanne De Dietrich
Aujourd'hui, les ateliers
de la fondation « Sonnenhof »
à Reichshoffen porte son nom.
Sources des informations :
Journal municipal
(texte sur l'église évangélique),
Société d'histoire
de Reichshoffen (texte sur les paroisses
catholique-protestante et
Juifs + synagogue),
De Dietrich (texte
et photo sur Suzanne De Dietrich)
Un responsable de l'église
Amish-Mennonites
"Isaac Hochstettler" a vécu Reichshoffen.
Isaac Hochstettler était le neveu de l'immigrant
américain Jacob Hochstetler.
A la différence de son oncle, Isaac est resté en
Europe. Il est né à Weinberg (en 1740),
aussi appelé Climont, dans le Val de Villé, une vallée
à environ 80 kilomètres au nord
de Sainte-Marie-aux-Mines. Son père, Johannes
Hochstettler est probablement né à
Sainte-Marie-aux-Mines, la famille est venue de la Suisse
aux alentours de 1700.
Sa mère était Anna Wagler, qui est originaire de
Muesbach (Masbach) près de Colmar.
Sa famille était également originaire de la Suisse. La
famille a dû quitter Sainte-Marie
aux environs de 1715, quand un ordre du Roi français
Louis XIV a décrété qu'aucun
Protestant ne pourrait rester sur le territoire
français. Cela a aussi affecté les Anabaptistes
qui ont vécu près de Sainte-Marie. Après l'expulsion
de la Suisse pour la même raison,
ils se sont sentis exclus. Les Hochstettlers étaient des
Anabaptistes, connus dans l'Amérique
comme Amish-Mennonites. Johannes et d'autres membres de
sa famille étaient peu disposés
pour quitter l'Alsace, ainsi que certains de leurs
membres d'église, se sont déplacés dans
les montagnes des Vosges, cherchant quelque propriétaire
qui leur permettrait de
rester là et de travailler, pour vivre en paix vis à
vis des autorités en place. Isaac est né
dans cette situation en 1740, deux ans après que son
oncle Jacob soit arrivé en Amérique.
Il avait un frère Christian deux ans plus âgé que lui
et une soeur Anna, quatre ans plus jeune.
Quand les enfants étaient encore jeunes, vers 1750, la
famille s'est déplacée dans le secteur
montagneux appelé STRUTH, près du village d'Asswiller.
Christian a épousé Barbara Nafziger
et après sa mort a épousé Madeline Nafziger. Les
filles de Christian Nafziger étaient
probablement des soeurs, habitants à Steinbacherhof qui
est une grande ferme près
de STRUTH.
( En bref, l'Histoire de
Struth ...
En 1571, le comte palatin Georges Jean de Veldenz permet
la création d'une verrerie
dans la forêt de "Strautt" près de
Tieffenbach et accorde pour cela 100 acres de terrain.
Douze familles viennent alors s'y établir, à charge de
défricher cette surface dans un
délai de trois ans et de construire 12 maisons.
Une seconde verrerie est créée en 1574. L'une d'elles
semble ne plus exister en 1626
et être à l'origine du Hameau du Hansmannshof.
A la fin du XVIIe siècle, le domaine appartient à
Claude de la Croix, maître de danse
des comtes palatins, qui entreprend une rénovation du
ban en 1692.
Le domaine passe peu après à Louis du Titre,
commerçant à Phalsbourg, dont les
héritiers le vendent en 1703 à Sébastien de
Fouquerolles. Celui-ci décide de créer
un village ouvert à tout luthérien réformé,
catholique, juif ou anabaptiste.
La famille de Steinkallenfels y possède également des
terres. Une communauté
anabaptiste y fonde alors la cense du Hansmannshof.
En 1756, Struth est vendu aux comtes palatins.
Au milieu du XIXe siècle, les israélites constituent un
tiers de la population et
pratiquent le commerce, tandis que les autres habitants
sont surtout agriculteurs
et bûcherons).
Le premier mariage d'Isaac était avec Maria Siegel, dont
la famille a vécu dans
la région de la Saare en Allemagne. Ce mariage a dû
avoir lieu quelques années
après 1760, pour son frère Christian qui c'est
déplacé dans le Nord de
Gumbrechtshoffen en 1768, tandis qu'Isaac s'est déplacé
au Lauterbacherhof
hameau voisin; tous les deux étaient près de la ville
de Reichshoffen.
Le fils d'Isaac Jacob est né en 1765, probablement peu
de temps après ce déplacement.
Jacob était le seul enfant d'Isaac issu de son premier
mariage. La femme d'Isaac
est morte vers 1770 et il a ensuite épousé Anna Rupp,
la veuve de Hans Ringenberg.
Ringenberg avaient été le locataire de la ferme
connectée avec le château
Bärbelstein (Berwartstein) à la frontière dans le
Palatinat en Allemagne.
À ce moment-là Isaac avait été choisi comme ministre
(ou ancien) dans l'église
Amish-Mennonite au Frönschburgerhof en Alsace. Ainsi de
1770 à 1784 il a vécu
en Allemagne et était "ancien" dans une
église qui avait des membres qui ont vécu
dans les deux pays, la France et l'Allemagne. À la
Conférence Essingen en 1779
appelée par Hans Nafziger Aîné d'Essingen, Isaac a
été nommé comme ancien
à l'église du Frönschburgerhof, quoiqu'il vive au
Bärbelsteinerhof. Son frère Christian
à sûrement vécu au Lauterbacherhof pendant cette
période.
Après la deuxième femme d'Isaac, Anna Rupp est morte au
alentour de 1784,
il est retourné en Alsace et a épousé Catherine
Schantz. Il aurait pu vivre à nouveau
au Lauterbacherhof, puisqu'un rapport de Reichshoffen a
un avis du mariage "de
Jean Hochstettler et Anna Hollin" en 1799. Erwin
Hochstättler de Cologne, en
Allemagne un descendant d'Isaac et un historien, a
désigné que les signatures au
contrat de mariage disent "Isaak Hochstettler et
Anna Hollin." Jean ou Johannes
étaient le père d'Isaac et d'une façon ou d'une autre
les noms ont été mélangés.
Donc nous concluons que c'était un rapport d'Isaac de
son quatrième mariage et
que sa femme Catherine Schantz était morte après un
mariage de 1784. Isaac a
vécu pendant la dernière période de cette vie au
Neuhof près de Niederlauterbacherhof
jusqu'à sa mort en 1817. Aucun doute il a continué ses
devoirs en temps qu'ancien
jusqu'à l'âge de 77 ans. Par ce temps-là son oncle
Jacob en Amérique était décédé
depuis 1776 et tous ses enfants étaient également
morts. Il n'y a aucun rapport qui
indiquait que les familles avaient contacté l'un où
l'autre après l'émigration de Jacob
en Amérique. Au quatrième mariage d'Isaac, il avait 56
ans et Anna avait 47 ans.
Elle était la veuve de Christian Güngerich de
Steinseltz, Isaac avait huit enfants,
comme suit :
Le fils le plus agé d'Isaac est JACOB (1765-1857) il
était un "ancien" Amish à Münsterhof
dans le Palatinat. Il était le seul fils d'Isaac issu de
sa première femme Maria Siegel.
Il est né à Lauterbacherhof en Alsace.
Le deuxième fils PETER est né à Bärbelstein en 1771,
a épousé Magdalena Unsicker
et a vécu d'abord à Lauterbacherhof et ensuite à
Neuhof dans l'Alsace. Il s'est déplacé
plus tard à près d'Augsburg en Bavière. Peter est mort
en 1822. Sa veuve était la
personne qui a dit avoir reçu une lettre de la
Pennsylvanie parlant du massacre des
Hochstetler.
Son fils Joseph a émigré vers 1820 ou après la mort de
son père en 1822 et s'est
installé dans l'Illinois, où il est mort en 1854.
Certains de ces descendants vivent
maintenant près de Pékin, l'Illinois. Un responsable de
l'église Amish-Mennonites
"Isaac Hochstettler".
Le Lauterbacherhof (directement
accolé à Reichshoffen, mais faisait autrefois
faisait partie de Gundershoffen, dans son état actuel,
avec un petit cours d'eau).
La foi d'un chef d'entreprise
Un homme de foi, Albert De Dietrich (1802-1888)
distribuait des Bibles à ses ouvriers.
L'influence spirituelle de la famille de Dietrich sur les
habitants de Reichshoffen est à
évoquer.
Après la mort de la femme d'Albert de Dietrich en 1839,
celui-ci trouva force et consolation
dans la parole de Dieu à l'heure de la détresse. Il
voulut ainsi partager ce vécu avec ses
ouvriers, et après la mort de sa seconde femme, il
réunit chez lui tous ses ouvriers,
pour leur offrir à chacun un exemplaire de la Bible,
portant écrit de sa main l'extrait
biblique I Pierre chapitre I
verset 24 "Car toute
chair est comme l'herbe, et toute sa
gloire comme la fleur de l'herbe. L'herbe sèche, et la
fleur tombe; mais la parole du
Seigneur demeure éternellement". Il leur adressa à
cette occasion un appel pressant
de se donner à Dieu, tel que l'apôtre Pierre lors de la
première pentecôte invitait les
personnes attentives à son message de se tourner vers le
Dieu de Jésus-Christ.
Un possesseur de l'une de ces Bibles disait "cela
c'était un sermon ! Aucun pasteur
m'a encore remué comme cela dans mon coeur. Ah ! Si vous
l'avez entendu nous
raconter qu'il n'avait pas voulu croire d'abord et que
Dieu l'avait mis dans la fournaise,
comme les pierres là-bas au haut-fourneau ! Nous
pleurions tous, oh oui, nous
pleurions tous ..."
Un témoignage contemporain
De nos jours, il existe
encore dans la ville de Reichshoffen et les alentours,
des témoignages de
personnes ayant une foi vivante et osant la partager
(ci-dessous un témoignage contemporain d'un
Reichshoffenois)
J'ai grandi sans histoire jusqu'à 21 ans. Là une amie
m'a abandonné. J'ai tellement
dramatisé cette affaire que j'ai quitté mes parents et
mon boulot, sans toucher
un mot à qui que ce soit. J'ai volé de l'argent et je
suis parti à STRASBOURG.
Les premières nuits j'ai dormi sous les ponts, comme les
clochards.
Je n'avais aucune volonté d'agir, je me suis laissé
aller. Finalement on m'a guidé
pour trouver une chambre. J'ai pris contact avec
d'anciens copains.
Et c'était parti pour me remonter le moral : DROGUE,
ALCOOL, VICES de toutes sortes ...
Je priais déjà Dieu car au lycée un copain de
l'internat qui lisait souvent la Bible
m'avait invité à une soirée d'évangélisation. Ce
soir-là j'avais juste compris qu'il
était important d'avoir une relation personnelle avec
Dieu à travers la prière.
Donc de temps à autre je priais.
Mon allocation chômage était presque le même montant
que mon un loyer.
Il ne me restait pas grand chose pour vivre. Il y eut une
période où je n'avais
rien à manger du tout durant quatre jours, je n'avais
plus un rond. J'étais triste
et abattu. En flânant dans la ville j'ai trouvé un
petit billet de banque
(Dieu m'avait déjà aidé sans que je m'en rende compte,
et c'est aujourd'hui
que je le remercie).
Un an plus tard, sur un autre coup de tête, je quitte
mon logement et mes copains.
Et c'est parti pour la route. Mon but, c'était surtout
de rencontrer quelqu'un de
spécial en qui me confier, peut-être une femme,
peut-être un homme ?
Je voulais me sentir libre.
"Ma maison de tissu" sur le dos, je pars en
auto-stop. Au bout de quelques jours,
plus d'argent ; je vends ma guitare. Encore un peu de
temps et je suis dans la dèche
totale. Un autre routard me ramasse près de Sète et
m'aide à trouver un boulot de
vendangeur. Nous logions tous les deux sous un pont en
plein été. Il me raconte
ses aventures extravagantes, ma petite vie ce n'était
rien à côté de la sienne.
Je notais toutes ses histoires avec les miennes dans un
carnet.
Au bout de deux mois, nous avons eu des frictions. Sur
une engueulade je le quitte.
Il menace de m'agresser avec son couteau. Je continue la
route pour aller à Toulouse,
là je m'installe et je trouve un nouveau job.
Au bout d'une année, fatigué, j'ai soif de rentrer chez
mes parents.
En 1978, de retour chez moi en Alsace je suis étonné
que mes parents m'acceptent
à bras ouverts. Je me réinstalle. Pourtant, je continue
à bâtir ma vie d'orgueil,
j'y place pierre sur pierre.
Quelques temps plus tard, j'ai trouvé un boulot à
Reichshoffen. Je devenais de plus
en plus solitaire. Triste, je fumais un paquet et demi de
cigarettes par jour.
Je suis tombé dans une grande déprime, je voulais
absolument me suicider,
j'avais constamment un couteau sur moi en espérant
trouver le moment favorable
pour faire ce dernier geste. J'ai rencontré un collègue
de travail, un vrai chrétien,
qui m'a guidé à une soirée de projection d'un film et
de témoignages. Ce même soir,
Jésus frappa de façon miraculeuse à mon coeur. Je
sentis des coups, comme
si quelqu'un frappait réellement à mon coeur, le tout
accompagné d'une drôle
de sensation. Je n'ai pas réalisé ce qui s'est passé.
De retour dans ma chambre j'ai prié à genoux
"Jésus entre dans ma vie",
je n'ai rien senti et je me suis couché.
A partir de ce moment, Jésus-Christ m'a rappelé toutes
les choses que j'ai volées,
toutes les fois où j'ai menti, les blasphèmes que
j'avais dits, j'étais très triste, et
le soir en rentrant je pleurais beaucoup. Même des soirs
entiers sur mon lit je pleurais ...
Puis j'ai réalisé le pardon de Dieu et de nouvelles
larmes m'envahissaient,
je réalisais tout l'amour que Jésus me donna en
pardonnant mes péchés passés.
Ce pardon que le Seigneur Jésus me donnait m'a poussé
à accepter de rendre
l'argent volé, de me réconcilier avec les personnes à
qui j'avais fait du tort, à régler
devant mes amis les blasphèmes que j'avais proférés.
Au fil de ce cheminement humiliant, j'ai développé une
soif incompréhensible de
lire la Bible. En l'espace de quelques mois j'ai lu 5 à
6 fois le Nouveau Testament
et découvert Jésus personnellement. Auparavant
j'entendais parler de lui à travers
la bouche du curé, mais cette fois-ci c'était plus
motivant de comprendre par
moi-même qui il était. Un des premiers miracles que
Jésus a fait dans ma vie fut
de me libérer de la cigarette.
J'avais déjà essayé sans succès à plusieurs reprises
mais cette fois-ci j'ai impliqué
Jésus. J'ai prié Jésus de m'aider à arrêter de
fumer.
Du jour au lendemain j'ai arrêté. Et tous les jours je
priais. Ce n'était pas une mince
affaire : le soir j'étais en sueur, je dormais mal ; la
journée j'avais des vertiges lorsque
je marchais mais au bout d'une semaine la victoire était
totale et sans séquelles,
sans effets secondaires (pas d'excès de nourriture, pas
besoin de sucer des bonbons ...).
Plus tard, j'ai réalisé que c'est Jésus qui a été
puni pour mes fautes personnelles.
Dans la Bible une parole de Jésus a confirmé le pardon
de tous mes péchés
"Je vous le dis en vérité, tous les péchés
seront pardonnés aux fils des hommes
et les blasphèmes qu'ils auront proférés"
(Evangile de Marc - chapître 3 verset 28).
Un second miracle impressionnant que j'ai vécu seul avec
Dieu, c'était lorsque
je fut rempli du Saint-Esprit et je fus rempli d'amour.
Jésus m'a délivré de toutes sortes de liens mauvais
que j'ai laissé se tisser autour
de ma personne à travers les vices et l'occultisme.
Il a fallu plus de 12 ans au Seigneur pour reconstruire
ma vie, j'ai souvent chuté,
rechuté et me suis découragé mais il me fallait
persévérer lourdement et petit à
petit surgissait en moi la vie stable de Jésus.
Le Seigneur m'a fait la grâce de me donner une épouse,
qui est réellement une
aide complémentaire pour moi, et depuis mon mariage le
Seigneur m'a accordé
d'être un homme plus épanoui. Je n'exagère pas en
disant que j'aime le Seigneur
Jésus car Il m'a aimé le premier, il m'a beaucoup aimé
et je lui suis reconnaissant.
En retour je l'aime et lui dédie ma vie. Mon désir
profond c'est d'être utile pour
Lui et de le servir avec simplicité et avec le même
coeur de père avec lequel
il m'a aimé.
Inscription sur un cruxifix de la ville faisant allusion
au texte de la Bible
"Voici l'agneau de Dieu qui vous donne la Paix
!"
parole de Jean-Baptiste.
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