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LA
PREMIERE PISCINE A REICHSHOFFEN


La première piscine était implantée près de l'actuel
Supermarché "Match" anciennement
MIGROS.
(L'enceinte de la piscine est la
clôture sombre - encadré jaune)

Périmètre clôturé de la première piscine.

Emplacement de la 1ère piscine de Reichshoffen, sur un
plan en 1964, à cette époque
elle était utilisée comme étang de pêche.
Cest la première piscine de Reichshoffen alimenté
par leau du Schwarzbach. La piscine
était surtout étirée en longueur avec une séparation
de planches en bois au milieu pour la
partie filles et lautre partie pour les garçons.
Installée avant la seconde guerre mondiale, elle était
utilisée par les jeunes. Leau du
ruisseau apportait du sable et à la longue un grand
dépôt se faisait au fond de la piscine.
Il y avait des aménagements de qualité, avec des
vestiaires et une maisonnette avec un
guichet dentrée pour payer laccès, mais
aucun maître nageur.
Les jeunes garçons nageaient de leur côté et de temps
à autre ils passaient sous les
planches de séparations pour regarder nager les filles
et bien sûr pour les embêter !
Deux jeunes sont morts noyés dans cette piscine le 30
mai 1940
Dans la séance du 4 mai 1938, le Conseil Municipal de
Reichshoffen chargea le Conseiller
THIERSE délaborer un projet de piscine
sur le Schwarzbach près de lALMENBRUCKE
(pont des communaux). Alexandre FLORENTIN
proposa limplantation dune piscine sur le
Falkensteinerbach près de son restaurant,
Faubourg de Niederbronn (actuellement LA PLAGE).
Cette dernière proposition fut rejetée. Le
projet THIERSE fut accepté le 24 avril 1939 par
13 voix contre 5. Linauguration de la
piscine fut fixée au 16 juillet 1939.
Les Conseillers décidèrent des prix
dentrée et des horaires. Ils nommèrent un
maître-nageur,
un ouvrier dentretien et une caissière.

Linauguration de la première piscine fut
fixée au 16 juillet 1939.

Piscine en activité en 1939.
Après la guerre, la piscine fut réquisitionnée par
lassociation de pêche locale qui y plaçait
des poissons et était donc utilisée comme étang de
pêche, car il y avait trop de sable au
fond de la piscine.

L'espace piscine est devenu "étang de pêche".

LES
BAINS MUNICIPAUX


Bâtiment démoli et remplacé par une grande
jardinière, en 2016 aménagement de places
de parking.

Emplacement du local Bain Municipal en 1962, il était
situé derrière l'ancienne Mairie
(actuel Crédit Mutuel) et à côté de l'église
catholique.

RUE
DES BAIGNEURS (BADERGASSE)

En 1919, la traduction en français de
"Badergasse" a donné "rue des
Baigneurs".
On peut s'interroger et sur la raison de cette
dénomination et sur l'importance des activités
de ces professionnels, qui veut que les autorités
locales les aient immortalisés en nommant
une certaine ruelle à juste titre "rue des
Baigneurs".
L'information quant à la justification d'une telle
appellation nous est donnée par les
archives : "Dans la spécification des immeubles
rentes et droits appartenant à l'évêché
a Reichshoffen en 1606 ... 3e une maison près de la
porte, les Bains et la maison curiale ... "
(ADBR G 1392), et encore par cet extrait du Livre terrier
de 1720, page 240 :
"Ein Haus, Scheuer und Stall einseits neben dem
Almend, anderseits neben der Bach stosst
vornen auf die Badergass und hinden auf die Mauer und zum
Theil der Mittelgraben, ist das
gemeine Bad gewesen... Johannes Cramer Eygen"
(Emplacement de la maison Paul Rudloff).
En somme, dès 1606, puis en 1720, il est fait mention,
à Reichshoffen, de bains publics.
Le bain public, établissement privé aussi appelé
"Stuba", "Stupa" ou
"Badestube", fut un
privilège seigneurial tout comme celui du pressoir, du
moulin ou du four. Pourquoi cette
faveur et comment fonctionnaient ces bains ?
Au Moyen Age, comme dans l'Antiquité romaine, les gens
qui jouissaient d'une situation
matérielle convenable et les plus modestes avaient
recours à l'eau des bains à la fois pour
la propreté du corps et pour conserver et améliorer la
santé. Hommes et femmes prenaient
des bains ensemble (du moins un certain temps) dans des
cuves en bois cerclées, remplies
d'eau chaude. Les gens du Moyen-Age, tout comme les
anciens Romains, adoraient ces
endroits. On venait aussi pour se rencontrer, bavarder,
s'amuser ... même pour manger et
boire en prenant un ban partiel dans le
"Kübelbad". Nombreuses installations étaient
dotées
de bains de vapeur. On produisait la vapeur en arrosant
des pierres brûlantes avec de l'eau.
Les clients, assis ou étendus sur des bancs,
transpiraient dans cette étuve. Valets et servantes
faisaient couler de l'eau tiède aromatisée de
substances d'origine végétale sur les personnes
et les frictionnaient énergiquement afin d'amplifier la
sudation. Charles Wittmer écrit dans
"Bains et baigneurs à Strasbourg au Moyen-Age"
article publié dans les Cahiers alsaciens
d'archéologie, d'art et d'histoire, tome V, de 1961:
"On ajoute également à l'eau des
ingrédients de toutes sortes, par exemple de la potasse
ou des herbes et plantes odorantes
soit pour augmenter la valeur curative ou simplement pour
aromatiser le bain de l'étuve.
Ainsi nous trouvons des feuilles de rose, de lavande, de
sauge et autres. Pour des raisons
uniquement thérapeutiques, on se sert du Kräuterbad, du
Ölbad afin de fortifier le corps ...
" Entretenir le feu, porter l'eau, remplir et vider
les cuves, frotter les clients ... nécessitaient
la présence du maître baigneur et de ses employés.
Le maître baigneur, ou Bader, devait se conformer à
certaines règles : engager des valets
et des servantes (Bademagd), installer des cuves, un
fourneau, des bancs ... ne chauffer que
les jours fixés d'avance. Ecoutons à ce propos Paul
Adam dans « Charité et assistance en
Alsace au Moyen Age » : " Tous les bains, même
ceux à vapeur, consommaient beaucoup
de bois de chauffage. Pour cette raison, les séances de
bains étaient limitées au lundi,
mercredi et samedi en hiver ... " Enfin, il était
demandé au maître baigneur de veiller à
l'ordre et à la décence dans leurs
"Badestuben".
Aux valets et servantes incombaient certaines tâches
comme : monter l'eau du puits,
la chauffer, surveiller le feu, remplir, vider et
nettoyer les baignoires, masser le client
avec un linge rude ou à l'aide de branches pour
augmenter la transpiration, l'asperger
alternativement d'eau chaude et d'eau froide. Le maître
baigneur prodiguait encore
d'autres soins. Il posait des ventouses, pratiquait la
saignée, soignait les petites blessures.
En outre, il coupait les cheveux et rasait les barbes.
Evoquons encore Paul Adam dans le
recueil cité plus haut : " ... On trouvait une
boutique annexe où un baigneur coupait les
cheveux et soignait fa barbe; parfois les soins de
coiffure étaient donnés dans la
Badestube elle-même. Les baigneurs tenaient évidemment
à ces soins sanitaires divers
qui leur rapportaient des recettes appréciables. Inutile
de préciser que la concurrence
entre baigneurs et barbiers (Scherer) a été ardente,
d'autant plus que "les barbiers avaient
la charge exclusive de tous ces soins avant la création
des Badestuben", écrit encore
Paul Adam. Il fallait donc impérativement trouver un
remède à cette opposition.
Citons une dernière fois Paul Adam qui se réfère à la
Scherer und Bader-Ordnung de
Mulhouse, publiée le 4 mai 1464 et qui ordonne:
"Les baigneurs ne pourront plus
désormais ... tondre ou faire tondre leurs clients, mais
devront se limiter à leur métier de
baigner les gens. Les barbiers-chirurgiens ne devront pas
ventouser ou baigner les gens".
La rivalité entre Bader et Scherer, baigneurs et
barbiers, prit ainsi fin lorsque les autorités
en firent deux professions distinctes.
Madame Monique ROMBOURG
(extrait de lannuaire de la Société
dhistoire de Reichshoffen N° 16 Mars 1996)

PISCINE
ACTUELLE


1965, la piscine en plein air.

La piscine actuelle, commencement des travaux vers 1964
et inaugurée à l'été 1965.

Séparation par ligne de flotteurs ... !
(La première piscine était séparée par des planches
en bois).
Bassin de 25 mètres de longueur.

RENOVATION

Une rénovation pourrait être envisagée sur 3 ou 4 ans
en étalant ces travaux de
plusieurs centaines de milliers d' ! Cette piscine
a toujours été d'un intérêt social.
Les premiers travaux de rénovation ont commencé en
2012, remplacement des conduites
rouillées ...
En 2013, après 48 années de baignade cet espace a
besoin un lifting de mise aux normes !

Des travaux de rénovation sont à envisager !
Depuis 2013, chaque année une amélioration ou
réparation sont à effectuer !

COÛT

Le coût annuel du fonctionnement de la piscine est de
lors de 90 000

En moyenne, la commune peut tabler sur 5 000 entrées
payantes pour la saison estivale.
En 1995, 13 783 entrées payantes.
En 2002, il y eut plus de 11 000 entrées et en 2003,
plus de 21 000 entrées !


RENOVATION
OU DESTRUCTION ?


Faut-il détruire la piscine actuelle ou la rénover ?
Un référundum était suggéré, mais la crainte qu'une
rénovation l'emporte a sûrement fait
renoncer à une consultation publique !
En 2014 et 2015 la tuyauterie de la piscine, en mauvaise
état, est restaurée ...
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