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Wasenbourg
:
Sûrement la plus grande fenêtre de château-fort de la
seconde moitié
du 13ème siècle !
LA
WASENBOURG
Aperçu
du château de la Wasenbourg, de l'époque.
La ruine du château de la Wasenbourg émerge du
feuillage des arbres tout en haut du
Reisberg, sur les hauteurs vosgiennes. La façade à
létage de la magnifique fenêtre
gothique, sculptée dans un unique bloc de grès, est
finement ajourée de lancettes et
de rosaces.
On pénètre tout d'abord dans la basse cour par une
jolie porte gothique avant de gravir
l'escalier dont les marches de grès témoignent par leur
usure irrégulière du nombre de
pas qui les ont empruntés depuis 1275, date probable de
la construction. L'élégant oriel
qui le surplombe, et, tout en haut, vers les trois
corbeaux; ces grosses pierres soutenaient
le petit bastion nommé poivrière depuis lequel les
soldats déversaient sur les assaillants,
en guise de cadeaux de bienvenue, eau bouillante et
pierres. Dans le logis, les deux
fenêtres géminées du rez-de-chaussée, dans
l'épaisseur du mur, de chaque coté de ces
ouvertures, une banquette a été taillée dans le grès.
De là, la vue sur la vallée est superbe.
La
ruine de la Wasenbourg (très vieille carte postale)
La
ruine de la Wasenbourg et sa verdure
Bas
relief romain provenant de Wasenbourg
représentant Mercure (exposé au Musée de Niederbronn).
WACHFELSEN
Le Wachfelsen, rocher de garde.
Des blocs de grès taillés portant des inscriptions
latines sont encastrés à la base du rocher,
formant un monument. Ils nous rappellent que ce lieu fut
probablement occupé dès les
Celtes, il le fut essentiellement depuis les Romains qui
y établirent un poste de guet et
y édifièrent un temple dédié à Mercure, comme
l'attestent de nombreux vestiges .
LE
MUR BOUCLIER
En tournant le dos au Wachfelsen, la masse imposante du
mur-bouclier qui domine le
château se dresse au sud-ouest, du coté ou le château
était le plus vulnérable. Avec ses
dix-huit mètres de hauteur et ses cinq mètres d
'épaisseur, il représentait une protection
efficace et remplaçait le donjon des châteaux plus
anciens. Tout en haut, une porte
indique qu' un corps de garde avait été aménagé dans
son épaisseur. Pourtant, malgré
ce mur-bouclier, malgré le chemin de ronde sur lequel se
tenait le veilleur, cet édifice
n'avait pas été conçu pour soutenir une attaque
ennemie sérieuse car , contrairement
à d'autres châteaux médiévaux, il ne possédait pas
de puits intérieur. L'alimentation
en eau venait d'une citerne située à l'extérieur,
derrière le mur-bouclier.
Site Web à visiter :
Dominique
FELTEN de Niederbronn, Ruines et Rochers
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