Bienvenue dans la commune de DAMBACH !
  L'HISTOIRE DE DAMBACH-NEUNHOFFEN-NEUDOERFEL-WINECKERTHAL
  ... ET LES CHATEAUX DU HOHENFELS, SCHOENECK, WITTSCHLOESSEL, WINECK
  Mairie, 1 rue Hohenfels, 67110 Dambach Tél. 03 88 09 24 08 - Fax 03 88 09 21 81
Mairesse : Mme Simone WAMBST - Email :
commune.dambach@wanadoo.fr
  Quelques Photos
  Situation géographie : La commune se situe au Nord-Ouest de l'Alsace, en plein coeur du
massif des Vosges du Nord. Le ruisseau du Schwarzbach irrigue cette vallée d'Ouest en Est.



Une devise "Allez avec la nature et non pas contre la nature"

Neunhofen existe aussi en Allemagne dans le Kreis Pössneck.



HISTOIRE




Localisation sur la carte de CASINI


Anciens noms :
NEUENHOFFEN
NINHOFFEN
NUNHOVEN

Neunhoffen a environ 300 habitants, on peut les appeller les Neunhoffenois.
Neunhoffen signifie Neuf fermes, peut-être un hameau qui s'est fondé à partir d'un amas
de maisons de neuf fermes !
Une autre version propose comme signification "La nouvelle ferme".

La première mention du village Neunhoffen date de 1170, il faisait alors partie du comté
de Bitche.
Au XIV ème siècle et jusqu'en 1480 Dambach Neunhoffen est découpé dont une partie
appartient au comte de Lichtenberg y compris le château de Schoeneck.


Le village de Neunhoffen devient français en 1793.


Un jeu sur PC appelé "Across the Battle field", stratégie de guerre de l'opération
NordWind en version 1.1, mentionne le village de Neunhoffen.


SIGNIFICATION DU NOM "NEUNHOFFEN"
Ce nom se compose de la façon suivante NEUN + HOFFEN
ce qui signifie simplement "9 fermes", le chiffre neuf (NEUN) suivi de HOFFEN (la cour, la ferme).
Neunhoffen signifie Neuf fermes, peut-être un hameau qui s'est fondé à partir d'un amas
de maisons de neuf fermes !
Pour cette localité, la signification est NEUF FERMES.
(source, mairie de DAMBACH)
En dialecte, la commune est appelée "Ninhoffen"
En Alsacien les habitants s'appellent : Ninhefler
En français on adoptera l'appellation suivante : Neunhoffenois(oise)




GENERALITES
Village entouré de nombreuses ruines de châteaux, avec de nombreux rochers pittoresques.
Sentiers jalonnés





Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste
(rue de l'école), cette église a été édifiée durant le 1er quart de 19ème siècle (date 1823
inscrite sur le linteau de la porte de la nef); le millésime 1868, accompagné des initiales
"MA" sur le linteau de la porte de la sacristie, permet de dater cette partie; le clocher
hors-oeuvre a été édifié après les destructions de 1945; le plafond et le toit de la nef
sont également récents.
C'est en 1964 que commença la construction du nouveau clocher, l'indépendance
de la nef de l'église en fait sa particularité dans le canton.

Au cimetière, se trouvent les pierres tombales des Duerckheim.



FORTERESSE DU 20ème SIECLE
En 1926, fut décidée la construction d'une ligne défensive française le long de la frontière,
elle fut appelée ligne Maginot, portant le nom du ministre qui fit voter ce projet à l'époque.
La casemate de Neunhoffen fut occupée par les militaires du 154 RIF (Régiment d'infanterie
de forteresse), issue du 37 RIF.
La casemate de Neunhoffen ou de Dambach est située sur la route départementale 853 entre
ces deux villages
étant de la propriété de la commune, elle fut prise en charge par la Maison des jeunes et
de la culture de Dambach-Neuhoffen en 1984.
Depuis 1992, elle fut entièrement ré-équipée avec le matériel d'antant.







Des nuits angoissantes à Neunhoffen !

Le 55ème R.I.A. partit pour le front en 1939, au mois d’avril; la compagnie prit position
au-delà de la ligne Maginot dans le secteur de Bitche et à quelques kilomètres à l’Est
du petit village de Neunhoffen.
Le 55ème R.I.A. resta-là presque deux mois à l’orée d’une forêt de sapins prolongée
par une prairie qui n’avait guère plus d’une centaine de mètres de large, bordée
également de l’autre côté par une autre forêt de sapins où se tenaient les avant-postes
allemands. Les nuits étaient noires comme de l’encre et cela était surprenant d’autant
plus qu’en lorsque nous étions en Provence les nuits étaient belles et claires, sous
une voûte céleste criblée d’étoiles. Certains avaient peur de l'ennemi, pensant qu'il
profiterait de l’obscurité de la nuit pour attaquer. Aussi pour se protéger, ils imaginèrent
de tendre au milieu de la prairie des fils de fer, auxquels ils suspendirent maintes
boîtes de conserves, pensant que les allemands se prendraient les pieds dans les fils
de fer et que le bruit des boîtes s’entrechoquant signalerait leur approche.
Le remède s’avéra pire que le mal, car le vent et les bêtes sauvages faisaient sans arrêt
tinter les boîtes de conserve, si bien qu’il était devenu impossible de dormir.
Il fut donc décidé de supprimer ce système d’alerte, certains d’ailleurs pensaient
que si la nuit était noire pour nous, elle l’était également pour nos ennemis et que
les ténèbres étaient par suite plutôt une protection qu’un danger.

Il y avait de temps en temps quelques tirs de mortiers ou de mitrailleuses,
mais on sentait bien qu’il s’agissait de manoeuvres de harcèlement et la plupart
du temps les hommes passaient leur temps à dormir au soleil sur les abris des rondins
de sapin qui camouflaient les mitrailleuses. Cette pratique faillit bien un jour être
fatale aux dormeurs, heureusement le bénéfice d’un renseignement donné fortuitement
par quelqu'un qui passait pour simple d’esprit.

Celui-ci avait en effet l’habitude d’aller se promener dans la forêt tout seul et sans arme
en avant de nos positions. Revenant d’une de ses promenades en solitaire, il raconta
qu’il avait aperçu un groupe d’allemands s’approchant des lignes avec un engin
qui ressemblait à un gros fusil. Le chef de section pensa avec juste raison qu’il
devait s’agir d’une mitrailleuse ou d’un mortier et donna aussitôt l’ordre à tout le
monde de se mettre à l’abri.

Heureusement, car presque au même instant la mitrailleuse se mit à tirer. Ils l’avaient
pointée sur l’orifice aménagé d'un de nos abris et les balles passant juste au dessus
de la tête des artilleurs, il était impossible aux hommes de se servir de leurs armes
pour riposter. Encore une fois nous avions échappé belle.

Extrait du récit de Jacques Piollet



Neunhoffen dans le champ de tir de la Casemate !



Au mois de juillet, la fête de la myrtille à Dambach.

Un livre à se procurer :
DAMBACH NEUNHOFFEN Wineckerthal-Neudoerfel
"la vallée du Schwarzbach au fil du temps"



Septembre 2004
L'entreprise voyagiste "Voyages-Anthoni" a racheté la Ste HUNCKLER de Dambach-Neunhoffen,
avec ses 4 véhicules et ses 5 conducteurs





Liens Web à connaître :
Site Web du village
La casemate de Neunhoffen
Gîte de Neunhoffen
Fait partie de la
ComCom de Niederbronn
Restaurant du Schwarzbach
Casemate-Musée
Visite-Américaine




Lavoir de Neunhoffen (rectificatif d'un internaute)


 

 

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