Bienvenue dans les communes du nouveau canton de Reichshoffen !
   
  PRESENTATION DE LEMBACH-MATTSTALL-PFAFFENBRONN-DISTELDORF
  Email : mairie@lembach.fr
  Maire Délégué de Mattstall : Charles SUSS
  Maire de Lembach : Charles Schlosser




Lembach est composé de Mattstall, Pfaffenbronn et Disteldorf.



Lembach et la Sauer.



LEMBACH



Noms anciens : Lonunbuach, Launiacum, Lunombuacharo marca

LEMBACH
Selon Michel Paul Urban dans son livre "la Grande Encyclopédie d'Alsace"
signifierait "L'endroit ou le terrain est instable".
Launiacum est formé du radical Law-on fondé sur la racine paléo-européenne LAW qui
signifie "contenant un mouvement en soi", "terrain instable, glissant, éboulements ..."
suivie du suffixe iacum transformé en germanique par BACH.



SUPERFICIE - ALTITUDE


Le ban communal s'étale sur une superficie de 4 889 ha
Altitude minimum 177 m – maximum 551 mètres.
Altitude du village : 190 mètres.
C'est le territoire le plus vaste du nouveau Canton de Reichshoffen.



EVOLUTION DE LA POPULATION


En 1793, il y avait 1 186 habitants, en 1836 il y avait un maximum de 2 129 habitants.
En 2012, la commune comptait 1 620 habitants.
Depuis mars 2015, ce village est rattaché au nouveau canton de Reichshoffen.



ARMOIRIES




Les armoiries de Lembach se décrivent de la façon suivante :
« De gueules à l'écusson cousu de sinople chargé de trois fasces d'argent,
en pointe, sommé d'un arbre d'or. »



L'empreinte des Fleckenstein est dans les armoiries locales de Lembach.
En héraldique, l'arbre évoque la richesse forestière, ici il est en or et accentue cette idée !



HISTORIQUE



Mentionné pour la première fois en 786 sous le nom de Lunombuacharo marca et comme
possession de l’abbaye de Wissembourg, le village se trouve semble-t-il à l’emplacement d’une
ancienne voie romaine.
Il est rapidement divisé en deux parties, l’une dite « LeFlecken », appartenant jusqu’en 1789 à
l’évêché de Strasbourg, et l’autre, un ban allodial dit « s’Dorf », en la possession de la famille
Ettendorf à partir du XIIe siècle.
En 1327, ceux-ci, qui détiennent Le Flecken en fief de l’évêché de Strasbourg, donnent
eux-mêmes les deux parties du village en fief aux seigneurs du Fleckenstein. La partie du
Flecken est dévastée par les Français vers 1675 et le ban passe en 1680 à la couronne de
France, qui le donne en fief aux Rohan Soubise. Le village reste ainsi divisé jusqu’à la
Révolution française, les habitants du fief devant acquitter des impôts dont les villageois de
l’alleu sont affranchis.

Il subit d’importantes destructions durant la guerre de Trente Ans, est pillé et incendié par les
Français durant la guerre de succession du Palatinat, de 1689 à 1697, puis occupé par eux
en 1704, lors du retour de leurs troupes, défaites à la guerre de succession d’Espagne.
Malgré une activité agricole et le développement du commerce, le village subsiste difficilement
jusqu’au début du XXe siècle, où une émigration se produit vers l’Amérique.
Cependant, la construction d’une ligne de chemin de fer reliant Lembach à Woerth et Haguenau
en 1899 lui permet de se désenclaver et l’exploitation forestière lui assure désormais un
développement économique suffisant.

Sources des infos : www.lembach.fr


Merci d'apporter vos compléments d'informations.


L’histoire de Lembach continue, elle a été marquée par une succession de périodes de
prospérité et de déclin. En 1899 est ouverte une petite ligne de chemin de fer qui relie Lembach
à Walbourg, et à la grande ligne Wissembourg-Strasbourg. Cette ligne marque le début du
tourisme dans la haute vallée de la Sauer. La ligne est exploitée par le réseau Alsace-Lorraine
puis par la SNCF. La ligne est fermée en 1975 pour le trafic marchandises et déclassée en 1990.
Les rails sont déposés en 1992 pour permettre l'aménagement d'une piste cyclable.

Entre 1930 et 1935, la construction de l’ouvrage de la ligne Maginot, le Four-à-Chaux, marque la
dernière grande période de prospérité économique.

En 1939, lors de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, les habitants de Lembach sont
évacués en Haute-Vienne. À la fin de la guerre, le village est libéré deux fois : une première fois
le 14 décembre 1944, et une seconde fois le 19 mars 1945.

À partir des années 1970, les habitants voient fermer les commerces les uns après les autres,
victimes de la grande distribution implantée dans les villes proches. Le village n’offrant plus guère
de travail, Lembach ne peut contenir le départ des jeunes habitants, et subit un important
vieillissement de la population.

Le 1er septembre 1972, la commune fusionne avec le village de Mattstall qui devient commune
associée.

En 1993, la commune de Lembach fait partie des membres fondateurs de la Communauté de
communes de la Vallée de la Sauer, qui devient la Communauté de communes
Sauer-Pechelbronn en 2008.

En mars 2015, Lembach-Mattstall sont rattachés au nouveau canton de Reichshoffen



LES HABITANTS


Les habitants de Lembach sont appelés LEMBACHOIS(ES).
"Lembacher" en alsacien.
"GETZEGUSCHT" est le petit nom de certains habitants de Lembach, que d’autres appelaient
"Vöjelguscht" ?
Les Goetz (s’Getze) et les VOGEL (s’Vöjels) sont des familles lembachoises de longue date.



PHOTOS










Lieu de l'ancienne synagogue de Lembach, complètement disparue.
(Rue de la Synagogue)

Récit complémentaire :
A Lembach, la rue de la synagogue indique le lieu d’un ancien lieu de culte juif.
Une maisonnette très stylisée à l’alsacienne est un local à poubelles, un panneau explicatif
indique l’existence d’une synagogue jusqu’en 1944.
La synagogue empiétait sur la rue actuelle à partir du mur de la maison au N° 5, la synagogue
était de petite taille. Il ne reste plus rien de visible sur place, même pas une pierre !
Pourtant quelques pierres avec des inscriptions hébraïques avaient été retrouvées !
D’ailleurs les anciens du voisinage disent que la toiture avait été soufflée par les bombardements
de guerre. De façon malhonnête et irrespectueuse les gens du village ce sont servi en pierre de
grès des Vosges et petit à petit cet édifice religieux était pillé ! Les grosses pierres de grès
rouge faisaient l’affaire de certains habitants non juifs !
De nos jours, on remarque encore à proximité d’une habitation voisine un pilier de portail
d’entrée très imposant, ces pierres proviendraient de la synagogue. Cette même habitation
était autrefois occupée par des juifs.
La nuit des choses disparaissait, le lendemain fut constaté la disparition des bancs en bois.
Les pierres étaient détachées la nuit à l’abri de tout regard et au fur et à mesure le bâtiment
était dépouillé et dégradé et finalement il a disparu …
En face de la synagogue, sur l’autre côté de la rue (entre le n° 7 et 9) la maison de l’officiant juif,
également complètement disparue ! Seul le dessin effectué par l’artiste John Hilaire Claeys et
quelques vieilles cartes postales témoignent de la présence juive ancienne à Lembach !
Le maire Charles Schlosser s’interrogeait à juste titre, il avait des doutes sur la destruction Nazie
de cette synagogue !!!!



Synagogue de Lembach, reconstitution graphique de John Hilaire Claeys



Synagogue avant 1945.



Emplacement synagogue



Ancienne maison juive, pilier d'entrée récupéré de la synagogue !



Un lavoir à chaînes à Lembach.



Lembach en 1903.



Poste de douane à Lembach.


Lien web (à compléter) :
LEMBACH



Un livre à se procurer !



MATTSTALL


MATTSTALL est cité pour la première fois en 1129, signifierait "L'étable du pré".
De l'allemand MATTE "pré" et STALL "étable"


Le village est labellisé par quatre fleurs.

Ses habitants sont appelés les Mattstallois ("Mattstaller" en alsacien).




Coupé : au 1er parti au I de gueules à neuf macles d’or ordonnés posées trois, trois et
trois, au II d’hermine, au 2e de sinople à trois fasces d’argent.

Nous avons toujours cette empreinte des Fleckenstein.
"La macle" est une pièce héraldique en forme de losange évidé

dans notre cas c'est l'ancienne possession de la maison de Rohan en 1680.




Photo Christiane Allenbach.



Rue de la synagogue à Mattstall !
Sur Google Map une Rue de la synagogue est indiquée, mais c’est plutôt la Rue du cimetière à
partir de la Rue de l’ancienne Gare. Il n’y avait pas de synagogue dans le village de Mattstall.
C’est une indication erronée !



Ruelle ou chemin de terre vers le cimetière à Mattstall (pas la rue de la Synagogue !).


Sur la carte Cassini, Mattstall est nommé Malenthal. Malenthal est également mentionné dans
les Lois et arrêtés Relatifs aux Mines. La commune sous son actuel nom est parfois citée
dans les textes anciens qui font mention de la Verrerie de Mattstall.
Cette Verrerie n'est plus en activité, mais son emplacement est aujourd'hui le Lieu-dit de la
Verrerie.

La forêt de Mattstall est parsemée des bunkers de la Ligne Maginot. Lors de la deuxième guerre
mondiale les habitants furent évacués en Haute-Vienne à Nantiat. La ligne de front est passée
par le village lors de la libération de l'Alsace en mars 1945

Le 1er septembre 1972, la commune fusionne avec le village de Lembach et devient commune
associée.

Mattstall est un village fleuri qui a obtenu sa troisième fleur



Photo Mattstall, copyright de P. Lang


LA VERRERIE DE MATTSTALL

Cette verrerie a été fondée en 1556 d’après le bail accordé par le Baron de Fleckenstein à
Ulrich Greiner de Finsternroth de la région du Mainhardt Wald à l’est de Heilbronn.
Acte d’acensement du 23 avril 1556 :
« Moi, Ulrich Greiner de Finsternroth, reconnaît et déclare que Notre Henri de Fleckenstein,
baron de Dagstul, mon bien-veillant Seigneur, m’a autorisé à construire une verrerie dans sa
forêt de hêtres de Mattstall, le tout conforme à l’accord suivant: »
« Moi, Henri de Fleckenstein, baron de Dagstul, reconnaît et déclare avoir autorisé Ulrich Greiner
de Finsternroth et ses héritiers à construire une verrerie dans ma forêt de hêtres de Mattstall et
à l’exploiter dans son ensemble de façon ordonnée pendant 20 ans à dater de ce jour.
Un accord pourra prolonger ce délai. Ils auront le droit de couper et de brûler pour leurs propres
besoins et leurs fours tout le bois nécessaire sauf le bois de chêne. Personne d’autre ne pourra
couper du bois hormis mes héritiers pour leur propre usage.


Pour cela, Ulrich Greiner et ses héritiers paieront comptant chaque année à dater de la Saint
Georges, 23 avril 1557, 50 florins valeur de Strasbourg et ainsi chaque année pendant 20
années.
En outre, ils paieront pour chaque acre de prés ou de champs 3 kreutzer, une mesure de blé et
la dîme. De même, pour chaque habitation construite par le verrier ou par son aide, ils paieront
annuellement un schilling de Strasbourg comme impôt foncier. Ils livreront une poule à carnaval,
une au temps de la moisson et une à la Saint Martin ainsi que le font tous les habitants.

...
Ulrich Greiner a juré devant Dieu de respecter tous les articles du bail et y appose également
son sceau.

Lorsqu’il signa ce contrat, Ulrich Greiner était encore propriétaire de Finsternroth; il ne le vendit
qu’au jour de la Saint Urbain en 1559 pour 3500 florins au Seigneur Casimir de Hohenlohe.
Anne Ott, l’épouse d’Ulrich Greiner, appartenait à la bourgeoisie de Heilbronn.
De ses enfants, nous ne connaissons que Balthasar (Balthes) qui resta au Wurtemberg dans la
forêt de Mainhardt et Agathe qui se maria avec Jean Wild de Wissembourg.

En plus de la verrerie de Mattstall, près de Lembach (67), qu'Ulrich Greiner créa pour lui et ses
descendants, il acheta à son neveu Christophe Greiner, maître verrier, la verrerie de Kreenberg
également près de Lembach.

De ce Christophe Greiner, descend une lignée de Greiner de Brumath en Alsace, dont
Albert Greiner de Paris, Président de l'Eglise luthérienne de France.

C’est Jean-Pierre Greiner, né à Mattstall, mari de Sybille Katherine Schmoll, née à Speyer,
qui construisit en 1663 l’imposante maison de Mattstall. Elle porte toujours au-dessus de la porte
les inscriptions suivantes :
"Der Herr bewahre, Unsern Eingang und Ausgang von nun an bis in Ewigkeit"

"Que Dieu protège notre entrée et notre sortie maintenant et pour l’éternité"
Un texte issu de la Bible provenant du Psaume 121.



Thierry Stumpf est maréchal-ferrant à Mattstall



PFAFFENBRONN




Distant de 3 km de Lembach, Le Hameau de Pfaffenbronn compte environ 60 habitants.


Signification possible du nom Pfaffenbronn :
Il semble que la présence d'eau "Bronn" FONTAINE donnerai le sens d'un "ruisseau sous-terrain".


Moulin à huile de Pfaffenbronn construit au 19ème siècle, toujours en activité.


L’annexe du Pfaffenbronn porte le nom de « Glashitt », site pour lequel aucune trace historique n’a
pu être relevée à ce jour pour prouver la présence d'une ancienne verrerie !


Ses habitants sont appelés les Pfaffenbronnois(es).



DISTELDORF



Est-ce que le nom de ce hameau est issu du nom de famille Distel ?
Nous savons que "Distel" est un nom de famille d'origine alsacienne et lorraine, signifiant chardon,
ce surnom a dû désigner un artisan chargé de mettre les pointes métalliques sur les laineuses à la
place de chardons naturels.
Mais c'est le village des "Charbonniers".



Diesteldorf perché à une altitude de 350 mètres.

Le hameau du Disteldorf a très probablement vu le jour suite à l’ouverture par les Fleckenstein
de la Verrerie au-dessus de Mattstall.
Un petit hameau où naîtront entre 1720 et 1780 près de cent enfants !

L’origine du village remonte au 17e siècle où les Fleckenstein font construire une verrerie près
de Mattstall. Le nom Disteldorf est mentionné pour la première fois en 1651 et devient un village
de charbonniers qui dépend administrativement de Lembach.
En 1831, il compte 12 maisons abritant plus de 100 personnes. Il s’agissait essentiellement de
familles nombreuses et dans la cour commune des Wucher et des Schlick se côtoyaient les
14 et 17 enfants des deux familles.

Vers la fin du 19è siècle ses habitants y construisent une école et posent avec l’aide du Comte
Renouard de Bussières, propriétaire du domaine de la Verrerie un réseau d’eau.
Une ancienne communauté catholique. La petite école avec son fier clocheton construite en 1873.

Disteldorf est connu pour ses fameux charbonniers appellés les "Gueules noires" qui ont
traditionnellement travaillé pour les verreries, puis pour les fonderies et les forges De Dietrich.

Les maisons, évacuées en 1939, sont endommagées en juin 1940 par des tirs d’artillerie.
Seule la famille Isel Nicolas retournera y vivre au retour de la Haute-Vienne.
Les autres familles resteront à Lembach et l’administration nazie fera démolir leurs maisons en
1942. Disteldorf ne sera pas reconstruit.



La seule maison du Disteldorf ayant résisté au temps et aux événements !
Famille Nicolas ISEL.

A l’heure actuelle, 4 maisons sont encore habitées ou habitables (en 2009, 17 habitants).
Les seuls vestiges d’autrefois sont une fontaine et deux croix rurales.
La première croix trilobée (1781) se trouve à l’entrée du hameau et la deuxième (1853) se situe
au centre.



Inscriptions sur le montant de la porte.


Ses habitants sont appelés les Disteldorfois(es).


Isel
http://www.charbonniers.fr/






Le Gimbelhof vers 1930.

Les autres lieux-dits sont Katzenthal, Soultsthal, Froensbourg, Fleckenstein ou Gimbelhof,
mais également les hameaux de Trautbronn ou de Roehrenthal, des annexes plus
minuscules comme la ferme de Hichtenbach, la Schmeltz (fonderie) ou Welschthal.
Trautbronn ou Sandbronn, cette annexe est aussi en relation directe avec la verrerie.
Une ribambelle de noms à associer à Lembach.



     

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