LE CANTON DE
NIEDERBRONN-LES-BAINS
Mise à jour le 11/11/2007 - Voir
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LA WALCK
PRESENTATION

Les armoiries de La Walck :
Présentant Saint-Laurent, vêtu d'or et d'argent, tenant
dans sa main droite
le gril du supplice en or et dans sa main gauche un livre
fermé en argent, sur fond rouge.
Le
martyre Saint-Laurent est représenté comme le
protecteur de la commune,
ainsi que la commune voisine Kindwiller.
Dans sa main droite le livre des Evangiles.
Dans sa main gauche, le gril
du supplice rappelle sa mort en tant que martyre.
Le
nom "Walk" provient du vieux haut-allemand
"Walch, Welsch", dénomination donnée aux
peuples latins et romans.
Pour cette localité, la signification serait :
gens d'origine Latine
Une
autre version dit que le nom provient de Walcken,
signifiant étoffe !
Les
habitants de LA WALCK s'appellent "les
Walckois(es)"
Sobriquets
de La Walck :
La Walck Kàffisàtz ou Sürmelichhosse
(La
Walck marre de café ou pantalon d'été).
Situation
géographie : sur la rive gauche de la Moder, au
confluent du Rothbach

Est
enregistrée en temps que commune indépendante depuis
1847 et faisait, auparavant, partie de Bitschhoffen.
Population de 1029 habitants, altitude 170 mètres, doit
son origine au moulin où l'on foulait les étoffes
(Walken). Village impérial du grand bailliage de
Haguenau. Commune détachée de Bitschhoffen en 1847.
Commune sans église.
Histoire
de La Walck
Jusqu'en 1850, date de la construction du pont actuel, La
Walck était reliée à Pfaffenhoffen par une passerelle
en bois, destinée aux piétons et aux charrettes à
main, les attelages empruntaient un gué situé en aval.
Située dans le finage de Bitschhoffen, La Walck s'est
développé plus rapidement que la commune-mère. Au
XIVème siècle, elle est mentionnée à part, dépendant
du tribunal de Kindwiller. Le 9 août 1847 enfin, La
Walck fut déclarée commune indépendante par
l'ordonnance royale délivrée par Louis-Philippe. Le nom
"Walk" provient du vieux haut-allemand
"Walch, Welsch", dénomination donnée aux
peuples latins et romans. Un document de 1599 cite:
"das Dorf der Walchen" (le village des
"Walches"). C'était donc le village de
personnes d'origine latine ou romane. Devenu village
royal après les traités de Westphalie en 1648, La Walck
faisait précédemment parti de la Préfecture Impériale
(Landvogtei) de Haguenau et de la compétence du tribunal
de Kindwiller. L'introduction du protestantisme dans le
Comté de Hanau-Lichtenberg en 1545, concernait
également tous les villages impériaux rattachés à
l'église-mère de Pfaffenhoffen, dont Bitschhoffen et La
Walck. En 1561, Charles-Quint, Empereur de l'Empire
Romain Germanique donna l'ordre de rétablir l'ancienne
croyance dans ses territoires. N'ayant pas de lieu de
culte, La Walck, rattaché à la paroisse de Bitschhoffen
en fut détachée en 1759 et réuni à celle de
Pfaffenhoffen. Les habitants du village ont connu tous
les malheurs des guerres successives du XIVe au XVIIIe
siècles: Guerre de Cent Ans, Guerre des Paysans, Guerre
des Religions, Guerre de Trente Ans, particulièrement
meurtrière dans la région, Guerre de la succession
d'Espagne, Guerres de la Révolution. En 1847, La Walck
était le siège du centre de recouvrement des impôts
des 17 communes du canton de Niederbronn et depuis le
milieu du XIXe siècle jusqu'à ces dernières années,
La Walck était réputée pour ses nombreuses fabriques
de chaussures.
(infos
récupérées du site de la communauté de communes du
Val de Moder)
IL
N'EXISTAIT PAS DE LIEU DE CULTE CHRETIEN A LA WALCK, MAIS
UNE SYNAGOGUE ...
Même s'il n'existe pas de lieu de culte dans cette
localité, néanmoins les chrétiens se déplacèrent
à Pfaffenhoffen et Bitschhoffen pour participer à la
célébration du dimanche.
Une synagogue y existait depuis le 17ème siècle.
En effet à partir du dénombrement du premier décembre
1784 de La Walck (actes à Bitschhoffen à la mairie, La
Walck n'étant pas
encore une commune indépendante) on constate que des
familles juives étaient déjà implanté à La Walck. On
peut
penser que ses familles vivaient déjà en Alsace depuis
des années.
La Walck est séparée seulement de Pfaffenhoffen par la
rivière Moder. La Walck, située dans l'arrondissement
de
Haguenau dépendait du rabbinat de Bouxwiller, la commune
avait sa propre synagogue.
Celle de La Walck était propriété de la famille Sichel
qui l'entretenait consciencieusement. Peu à peu les
Juifs de La Walck
ont pris domicile à Pfaffenhoffen, mais ont continué
par fidèlité
familiale à se considérer comme membres de La Walck et
à s'y réunir pour les prières. La maison Sichel et la
synagogue furent
démolies pendant la dernière guerre pour motif
d'alignement (située dans la Rue d'Engwiller).
En 1910, La Walck a été rattachée au rabbinat de
Bouxwiller.
Durant la seconde querre mondiale, sachant que les Juifs
seraient expulsés,
on envoya des camions de l'entreprise à Jules Metzger
pour qu'il le charge de tous les
objets de valeur des juifs, c'est ainsi que furent
déménagés salle à manger Henri II, chambre à coucher
Louis IV, service
de porcelaines, argenterie, trousseau et autres bibelots
de la famille. Ils furent entreposés à l'usine de La
Walck pendant
toute la durée de la guerre pour être rendus à leur
propriétaire dès son retour. Les livres de prière et
marzorim furent
confiés à plusieurs familles catholiques de La Walck et
cachés par celles-ci.
Les rouleaux de Thora de la shoule de Pfaffenhoffen
furent préservés et cachés par des voisins,
pendant toute la durée de la guerre.
En
1936 la population juive de La Walck était de 12
personnes.
PHOTO DE GUERRE

Les
Américains (143ème régiment de la 36ème division)
interrogent un prisonnier
allemand en 1945 à La Walck.

La
maison de tanneur date de 1759 (photo Schmitt B.)
Grande
maison du 17ème siècle, sur le linteau de la porte d'
entrée du logis; les initiales ML accompagnent le
millésime; les emblèmes de métier de tanneur figurent,
en relief, sur la clef de l'arc de la porte charretière.

La
mairie actuelle de La Walck date de 1900.
Au
sommet du pignon sur rue est gravée la date 1900
accompagnée des initiales LS AG.
L'
existence d' un moulin à farine à La Walck,
sur le ruisseau le Rothbach, est attestée depuis au
moins le 17e siècle ; il comportait également un moulin
à huile et un foulon, avec teinturerie ; sa
transformation en scierie daté du 3e quart du 19e
siècle ; le logis principal, la grange ainsi que la
buanderie portent le millésime 1868 ; les autres
bâtiments datent de cette époque ; les initiales BMS se
retrouvent en plusieurs endroits sur la grange ; à
partir de la fin du 19e siècle, le bâtiment en fond de
cour abritait la scierie et les ateliers où étaient
produits des semelles de galoches et des pelles en bois
(pour Solvay Chimie) ; il a été réduit d' un niveau
après incendie consécutif aux bombardements de 1945 ;
le moulin cessa toute activité peu après cette époque.
Moulin
Walckmuhle, puis scierie au n°
21 Rue de Kindwiller.
Tout autour de la cour sont disposés les principaux
bâtiments ; le logement secondaire (aujourd' hui
garage), ainsi que la grange-étable sont situés à l'
entrée de la cour ; ce dernier bâtiment abritait, à la
fin du 19e siècle, des moutons ainsi que les boeufs qui
tiraient les charrois de grumes pour le scierie ; la
buanderie est accolée au logis principal ; au bout de la
grange se trouve le poulailler hexagonal en pierre,
surmonté du pigeonnier en pan de bois ; l' ancienne
porcherie a été récemment aménagée en logement ; la
roue verticale en dessous a été remplacée par une
turbine, de type Francis, provenant de l' usine
Schneider, de Koenigshoffen ; elle bénéficie d' une
chute d' eau de deux mètres ; un gazogène et un moteur
Sulzer de cinquante chevaux (provenant de Winterthur, en
Suisse), assuraient une production régulière d'énergie
; les machines (dont l' étuve pour cintrer les galoches)
ne sont plus en place
Un sportif illustre à "La Walck"
Francisco Mateo dit « Paco »,
d'origine espagnole il fait sa carrière footballistique
en France
et arrive en 1945 au Raçing de Strasbourg en tant que
joueur.

Puis comme entraîneur, il s'est illustré partout où il
est passé,
à La Walck où l'avait attiré Joseph Heckel.
Francisco Mateo dit « Paco » (originaire
d'Espagne) s'est illustré partout où il est passé,
entre autres comme entraîneur de l'équipe de football
à "La Walck" où l'avait attiré Joseph
Heckel, d'abord un joueur exceptionnel puis un formidable
meneur d'hommes.
Le Racing Club de Strasbourg l'avait recruté en 1945 en
temps que joueur.
Hélas il nous a quitté lors d'un accident (en 1979) sur
une route de la campagne alsacienne. Il avait 64 ans.

En
1807, les confessions religieuses principales
sont :
Catholiques: 87%
Luthériens : 8%
Juifs : 3%

Mairie, 28 rue Principale, 67350 La Walck Tél. 03 88 72
53 53 - Fax 03 88 72 58 89
Maire : Daniel DE BONN
Fait partie
de la communauté de communes du Val de Moder
Quelques sites web à La Walck :
ADELIS
Heckel
sécurité
Lemaître
sécurité
Le CV de
Monique


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