LE CANTON DE NIEDERBRONN-LES-BAINS
Mise à jour le 11/11/2007 - Voir nouveau
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DAMBACH-NEUNHOFFEN
WINECKERTHAL (Finsterthal) et
NEUDOERFEL
(Dambach dans le Bas-Rhin)
PRESENTATION

Les
armoiries de Dambach :
d'or à la fasce de gueules.
Au XVème siècle le village appartenait à la famille
Schoeneck de laquelle sont issues les armes de la ville.
A l'époque, les chevaliers des seigneurs portaient une
écharpe de la même couleur que la fasce du blason (ici
le rouge)
autour
de leur ceinture.
Symbolique
:
Le jaune d'or symbolise la noblesse, l'intelligence,
la vertue.
Le rouge de la fasce de gueules, symbolise le désir de
servir sa patrie (par amour ! ).
Les
armes de Falkenstein ont une grande similitude avec celle
de Dambach !
(Copyright
: Bernard SCHMITT)
DAMBACH
(ancien nom TANNBAUM)
et encore TAMBACH "Le ruisseau du Daim ou de la
digue".
De l'Allemand DAMbock qui signifie DAIM, mais cette
vallée n'est pas habité par cet animal.
Une autre possibilité dérivée de l'Allemand DAMM
(haut-Allemand TAMM) qui signifie une digue.
Cette dernière semble probable puisque ce village se
situe dans une vallée innondable entourée de digues, de
barrages ...
Le suffixe "Bach" est repris à cause du cours
d'eau Schwarzbach.
Dans ce cas notre village de DAMBACH dans les Vosges du
Nord signifierai "Le ruisseau de la
digue".
(Copyright : Bernard SCHMITT)
Situation
géographie :
Vallée du Schwarzbach. Forêts domaniales.
La commune de Dambach-Neunhoffen se situe dans une
vallée du canton de Niederbronn les Bains,
au Nord-Ouest de l'Alsace, en plein coeur du massif des
Vosges du Nord.
Le ruisseau du Schwarzbach irrigue cette vallée d'Ouest
en Est entourée d'un cadre naturel
et verdoyant constitué de vastes massifs forestiers,
idéal pour les sorties pédestres estivales.

Population
736 habitants (à Dambach même il y a plus de 350
habitants), altitude 235 mètres,
ancienne copropriété de l'évêché, des Lichtenberg et
des Eckbrecht de Duerkheim.
Village entouré de nombreuses ruines de châteaux, avec
de nombreux rochers pittoresques. Sentiers jalonnés
La commune de Dambach
se compose de deux villages DAMBACH et NEUNHOFFEN mais
également des hameaux NEUDOERFEL et WINECKERTHAL.
Anciens
noms de DAMBACH
TAMBAUM
TAMBACH
UN PEU D'HISTOIRE
En 1280, Dambach était sous le règne de Windstein.
Au XIVème siècle Dambach appartient à la seigneurie de
Bitche et celle-ci donne cette possession aux sires de
Hohenfels avec le château du même nom.
Après 1789, Dambach est rattaché au canton de
Niederbronn, exactement en 1790.
La région de Dambach est un des sites antiques les plus
anciens. On a trouvé des blocs de rocher comportant des
stries.
Ces rainures dans la roche montrent les signes de
présence humaine, qui peuvent s'expliquer :

Que ces traces consistent en une variété d'entailles,
d'incisions, de râclures, de hachures et de stries qui
résultent d'activités intentionnelles de dépeçage et
de décarnisation des animaux, effectuées avec des
outils en pierre et qui entament de façon plus ou moins
superficielle, en divers endroits, les parois externes
des ossements
Mais pour Dambach il semble plutôt que ce soit des
polissoirs qui sont des roches de grès, utilisés au
Néolithique pour le polissage des haches. Cette
opération relativement longue exige plusieurs heures,
voire la journée entière. Elle comporte deux phases :
le polissage des faces, qui creuse sur la surface du
grès de véritables cuvettes, et le polissage du
tranchant, qui détermine de longues et profondes
rainures.
Le polissage est facilité par l'utilisation de sable et
d'eau. Nombre de polissoirs sont ainsi groupés en
véritables ateliers à proximité d'un cours d'eau.
Certains polissoirs faisaient manifestement l'objet d'un
culte païen. Les habitants s'y rendaient dans le but de
trouver la guérison.
Mais actuellement, pour Dambach, ces traces humaines
restent encore méconnus dans leur signification exacte.
Recensement de l'habitat à Dambach :
Chapelle de Dambach, une inscription mentionne la date de
construction de la chapelle, 1896, et de sa restauration
en 1992.
C'est
les habitants bénévoles de Dambach qui ont construit
cette chapelle en 1896, avec la participation de tous les
corps de métier. Cet édifice religieux remplaçait une
minuscule chapelle.

La
chapelle Notre-Dame-des-Champs date de 1896.
 

Différentes
vues à Dambach (photos B. SCHMITT)
Riche
patrimoine
4
chateaux sont situés sur la commune de Dambach. Tous
perché sur des rochers de grès.
Château de Wineck ou Schmalstein : au lieu -dit
Schoeneck Zwei, 1er quart 14e siècle vestiges en
totalité y compris les éléments troglodytiques (cad.
49 2, 3) : inscription par arrêté du 30 décembre 1985,
classé monument historique. Cité pour la première fois
en 1287, le château du Schoeneck a été édifié au 13e
siècle, sans doute à l' instigation des Hohenstaufen ;
pour en chasser les brigands auxquels il servait de
refuge, il fut détruit en 1280 ; vers 1300, il devint la
propriété de l' évêque de Strasbourg, allié des
Habsbourg ; il en confia la garde à la famille de
Lichtenberg en 1301, et l' inféoda aux Schoeneck ; la
restauration du château fut entreprise au cours du 14e
siècle (de 1335 à 1390 ?) ; pour l' adapter aux
progrès de l' artillerie, il fut modernisé entre 1545
et 1547 pour la famille de Durckheim, qui possédait ce
fief depuis 1517 ; le château a été détruit à la fin
du 17e siècle, sur ordre de Louis XIV ; travaux de
consolidation en 1878, 1953, 1984. Les vestiges du
château du Schoeneck sont relativement importants et
bien lisibles ; il se divisé en deux parties : le
château primitif, au sommet d' une étroite et haute
bande rocheuse, et le château inférieur, du 16e
siècle, dont l' enceinte englobe basse-cour et communs ;
sur la plate forme, il reste quelques murs de la
construction des 13e siècle (pierres de taille à
bossage rustique) et 14e siècle (pierres de taille
lisses) ; le palais seigneurial primitif se trouvait dans
la partie nord-est, terminée par un donjon ; une pièce
a été creusée dans le rocher entre les deux parties du
château supérieur ; de la modification du 16e siècle,
une grande partie des ouvrages ont été conservés : mur
d' enceinte englobant deux basses cours, porte d' entrée
flanquée de deux bastions carrés, et grande tour ouest.
Ruines : enceinte, donjon carré 12ème/14ème siècles
(?).
Château
de Hohenfels

Au
lieu-dit : Hohenfels Château de Hohenfels
: 14e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle vestiges en
totalité y compris les éléments troglodytiques (cad. 9
1, 2) : inscription par arrêté du 30 décembre 1985,
Fouilles effectuées au 20 siècle. Le château Hohenfels
a été édifié vers 1300 ; il est cité pour la
première fois vers 1293 ; détruit en 1423 par les
troupes de Strasbourg et de Haguenau, et une seconde
fois, peut-être en 1525 (guerre des Paysans). Le
château de Hohenfels est construit sur un piton, d'
accès difficile ; la barre rocheuse a été
profondément entaillée du côté nord-est ; de la
basse-cour, il ne subsiste que des fragments de murs et
une citerne ; la plate forme ouest a conservé quelques
vestiges, ainsi qu' une petite salle creusée dans le
rocher ; le logis seigneurial, au sommet du rocher est, a
conservé son mur nord en pierres de taille à bossage,
sur trois niveaux. Ruines du château restes de murs et
du donjon, marques de tâcherons.
Le
château de Schoeneck (Schoeneck pourrait
signifier "beau")

Château-fort
: probablement construit au début du 13ème siècle et
détruit, le château de Schoeneck est
reconstruit en 1286 par les soins de l'évêque de
Strasbourg. Au 16ème siècle, le château est modernisé
par les Durckheim, notamment au niveau du système
défensif. Le château est détruit à la fin du 17e
siècle, en 1680 par les Français. Après la
Révolution, les vestiges sont achetés par la famille de
Dietrich. L'entrée principale du château, au sud, est
défendue par deux bastions carrés munis de
canonnières. A l'ouest, courtine rectiligne fermant la
basse-cour ; à l'est, longue muraille flanquée de deux
tours. La porte d'entrée du château était précédée
d'un pont-levis. Ruines sur une crête rocheuse (380 m) :
enceinte, tours 13ème siècle, bastions 16ème siècle,
porte à bretèche ogivale, tour-bastion d'artillerie
16ème siècle, logis seigneuriaux romans.
WITTSCHLOESSEL
Construit au Xlllème siècle. Plutôt une tour de
garde. Mentionné seulement en 1657 à l'occasion d'une
description de limite de seigneurie.
Détenteurs des Lichtenberg puis Eckbrecht de
Durckheim. Détruit en 1677 (Histoire liée au château
de Schoeneck).
Au lieu-dit Wittschloessel, l'histoire de ce
château-fort est peu connue ; il fut détruit à la fin
du 17ème siècle. Installé sur une crête rocheuse, le
château dit Wittschloessel était une simple tour de
guet dominant la vallée d'Obersteinbach ; il n'en
subsiste que quelques vestiges de murs de grès. Ruines
du château de Wittschloessel (440 mètres) sur un
éperon rocheux.
Cette forterresse était un simple avant-poste dominant
la vallée d'Obersteinbach; il n' en subsiste que
quelques vestiges de murs de grès.
Ce devait être un fortin qui complétait la sécurité
du Schoeneck. Mais il y a très
peu d'informations de ce château.
Cette ruine est composée de deux rochers sur le sommet
de la montagne. Entre les deux rochers une chambre
chassée. Des trous de poutre dans les rochers ainsi que
les restes d'une paroi d'un bâtiment penché.


Le
nom Wittschloessel signifie "la petite serrure"
Le
château fort "Wineck"ou
"Schmalstein"

Au
lieu-dit Wineck, le château fort Wineck,
appelé également Windeck ou Schmalstein, a
été édifié vers 1300 pour la famille de Windstein; il
a sans doute été conçu comme poste d' observation
destiné à compléter le système défensif du château
du Schoeneck dont il est peu éloigné; il fut
démantelé à la fin du 17ème siècle sur ordre du roi
de France. Installé sur une crête rocheuse, le château
n'a conservé qu'une partie des murs en pierres de taille
avec chaînes d'angles à bossage rustique du donjon
polygonal, servant de bouclier au logis modeste, qui a
disparu; on y accède par une galerie creusée dans la
rocher, avec porte à mi hauteur de la falaise ; la
basse-cour, du côté Est, est limitée par une enceinte
en partie conservée.
Au lieu-dit Neudoerfel, (2ème moitiée du 19ème
siècle) la petite chapelle n'est séparée de l' école
que par une simple cloison ; en cas de besoin, celle-ci
pouvait être enlevée; l' école faisait alors office de
nef.
NEUNHOFFEN
:
Anciens
noms :
NEUENHOFFEN
NINHOFFEN
NUNHOVEN
Neunhoffen a environ 300 habitants, on peut les
appeller les Neunhoffenois.
Neunhoffen signifie Neuf fermes,
peut-être un hameau qui s'est fondé à partir d'un amas
de maisons de neuf fermes !
Une autre version propose comme signification "La
nouvelle ferme".
La première mention du village Neunhoffen date de 1170,
il faisait alors partie du comté de Bitche.
Au XIV ème siècle et jusqu'en 1480 Dambach Neunhoffen
est découpé dont une partie appartient au comte de
Lichtenberg y compris le château de Schoeneck.
Le village de Neunhoffen devient français en 1793.
Un jeu sur PC appelé "Across the Battle
field", stratégie de guerre de l'opération
NordWind en version 1.1
mentionne le village de Neunhoffen.

Eglise
paroissiale Saint-Jean-Baptiste
(rue de l'école), cette église a été édifiée durant
le 1er quart de 19ème siècle (date 1823 inscrite sur le
linteau de la porte de la nef); le millésime 1868,
accompagné des initiales "MA" sur le linteau
de la porte de la sacristie, permet de dater cette
partie; le clocher hors-oeuvre a été édifié après
les destructions de 1945; le plafond et le toit de la nef
sont également récents.
C'est en 1964 que commença la construction du nouveau
clocher, l'indépendance de la nef de l'église en fait
sa particularité dans le canton.
Au cimetière, se trouvent les pierres tombales des
Duerckheim.
FORTERESSE
DU 20ème SIECLE
En
1926, fut décidée la construction d'une ligne
défensive française le long de la frontière, elle fut
appelée ligne Maginot, portant le nom du ministre qui
fit voter ce projet à l'époque.
La casemate de Neunhoffen fut occupée par les militaires
du 154 RIF (Régiment d'infanterie de forteresse), issue
du 37 RIF.
La casemate de Neunhoffen ou de Dambach est située sur
la route départementale 853 entre ces deux villages
étant de la propriété de la commune, elle fut prise en
charge par la Maison des jeunes et de la culture de
Dambach-Neuhoffen en 1984.
Depuis 1992, elle fut entièrement ré-équipée avec le
matériel d'antant.

Des
nuits angoissantes à Neunhoffen !
Le
55ème R.I.A. partit pour le front en 1939, au mois
davril; la compagnie prit position au-delà de la
ligne Maginot dans le secteur de Bitche et à quelques
kilomètres à lEst du petit village de Neunhoffen.
Le 55ème R.I.A. resta-là presque deux mois à
lorée dune forêt de sapins prolongée par
une prairie qui navait guère plus dune
centaine de mètres de large, bordée également de
lautre côté par une autre forêt de sapins où se
tenaient les avant-postes allemands. Les nuits étaient
noires comme de lencre et cela était surprenant
dautant plus quen lorsque nous étions en
Provence les nuits étaient belles et claires, sous une
voûte céleste criblée détoiles. Certains
avaient peur de l'ennemi, pensant qu'il profiterait de
lobscurité de la nuit pour attaquer. Aussi pour se
protéger, ils imaginèrent de tendre au milieu de la
prairie des fils de fer, auxquels ils suspendirent
maintes boîtes de conserves, pensant que les allemands
se prendraient les pieds dans les fils de fer et que le
bruit des boîtes sentrechoquant signalerait leur
approche.
Le remède savéra pire que le mal, car le vent et
les bêtes sauvages faisaient sans arrêt tinter les
boîtes de conserve, si bien quil était devenu
impossible de dormir. Il fut donc décidé de supprimer
ce système dalerte, certains dailleurs
pensaient que si la nuit était noire pour nous, elle
létait également pour nos ennemis et que les
ténèbres étaient par suite plutôt une protection
quun danger.
Il y avait de temps en temps quelques tirs de mortiers ou
de mitrailleuses, mais on sentait bien quil
sagissait de manoeuvres de harcèlement et la
plupart du temps les hommes passaient leur temps à
dormir au soleil sur les abris des rondins de sapin qui
camouflaient les mitrailleuses. Cette pratique faillit
bien un jour être fatale aux dormeurs, heureusement le
bénéfice dun renseignement donné fortuitement
par quelqu'un qui passait pour simple desprit.
Celui-ci avait en effet lhabitude daller se
promener dans la forêt tout seul et sans arme en avant
de nos positions. Revenant dune de ses promenades
en solitaire, il raconta quil avait aperçu un
groupe dallemands sapprochant des lignes avec
un engin qui ressemblait à un gros fusil. Le chef de
section pensa avec juste raison quil devait
sagir dune mitrailleuse ou dun mortier
et donna aussitôt lordre à tout le monde de se
mettre à labri.
Heureusement, car presque au même instant la
mitrailleuse se mit à tirer. Ils lavaient pointée
sur lorifice aménagé d'un de nos abris et les
balles passant juste au dessus de la tête des
artilleurs, il était impossible aux hommes de se servir
de leurs armes pour riposter. Encore une fois nous avions
échappé belle.
Extrait du récit de Jacques Piollet

Ci-dessus,
la casemate de Dambach-Neunhoffen et vue sur Neunhoffen.

Des vaches écossaises "High-Lands" dans la
région de Dambach et Neunhoffen.
Depuis plusieurs années, les Highlands broutent les
prés abandonnés par les agriculteurs pour empêcher la
progression trop importante de la forêt.
Crinière
rousse qui pend entre les yeux, queue aux allures de
balais, gros poils touffus, certaines ressemblent à des
moutons, dautres à ces gros chiens à poils longs,
cornes de taureaux : plutôt pas mal, selon les standards
esthétiques «vaches». Pas très intéressantes
dun point de vue agricole. « Elles nont pas
la forme dun tonneau et les énormes pis dune
vache laitière, ni assez de rondeurs pour faire de la
viande rentable», les prés abandonnés par les
agriculteurs, menacés denforestation là où la
forêt a déjà conquis 90 % des paysages.
«Brûler lherbe était exclu. La faucher : trop
cher. Il ne restait quà la faire brouter. Avec le
bon sens dhommes de la terre, nous avons choisi les
Highlands, parce quil aurait fallu 35 fois plus
doies pour faire le même travail, avec peut-être
35 fois plus dembêtements».
Au restaurant, cette viande tonique, au goût persillé,
fait un mariage particulièrement heureux avec des
sauces.
Infos
récupérées sur le site web http://www.cg67.fr

La
pie-grièche écorcheur mâle.
La
pie-grièche est une espèce indicatrice d'un milieu
campagnard riche.
L'espèce consistue ainsi une sentinelle de la qualité
de ces milieux ruraux traditionnels.
En France, elle est classée parmi les espèces "en
déclin",
En Alsace, elle s'est raréfiée dans de nombreuses
communes, notamment en plaine,
mais elle demeure bien représentée dans certains
secteurs ruraux traditionnels,
notamment à Dambach-Neunhoffen avec 40 à 50 couples.
Taille
: de 17 à 18 cm - Poids : 22 à 47 g - Longévité
(maxi) : 7 ans
Son chant : La Pie-grièche écorcheur agasse, bavarde,
jacasse, jase
Se nourrit d'insectes
En allemand est appelé "Neuntöter".
Mâle aisément reconnaissable par le contraste des
couleurs,
bandeau noir s'étendant du bec jusqu'en arrière des
yeux, dessous claire et dos brun-roux

Carte de Casini, localisation de Neunhoffen.
Site Web, Ari Vatanen à Dambach-Neunhoffen
http://mhuys.free.fr/decouverte/vatanen/vatanen1
WINECKERTHAL
:
Anciens
noms :
ZICKERTHAL
ZIPFELTHAL
WINDECKERTHAL

La commune de Dambach se compose également du hameau
Wineckerthal.
Est appelé en 1610 Zickerthal. et en 1730 Zipfelthal
puis Windeckerthal et vers 1800 de son nom actuel,
Wineckerthal.
Elle comprends une soixantaine d'habitations soit
73 habitants,
avec beaucoup de résidences secondaires.
La vallée du Wineckerthal, emplacement dune
ancienne route médiévale.
L'origine
du nom pourrait provenir du nom de famille ZICKER
et signifie "La vallée de Zicker"
Zicker signifiant chèvre (la vallée de la chèvre
!).
Au Herrenhof (actuellement la maison forestière),
est décidé de démarrer une école protestante en 1855.
Avec 14 enfants issus de Dambach, Neunhoffen,
Wineckerthal et Langensoultzbach, démarre cette petite
école. L'inconvénient était les longs trajets à pieds
que devaient faire les enfants. En 1865, la salle de
classe du Herrenhof était trop exiguë pour la
fréquentation des 35 élèves. C'est alors qu'une école
mixte (à classe unique) est construite et qui sera
fermée en 1966.
Au fond de la vallée, près du Herrenhof se trouvait le
Hinterthal, hameau de 3 à 4 maisons qui fuit
complètement détruit au début du 19 ème siècle.

Carte postale de 1904, vue sur Wineckerthal.
NEUDOERFEL
:
En
1680, Neudoerfel passe sous la souveraineté française.
Neudoerfel signifie "nouveau petit village
ou nouveau petit domaine rural".
On comptabilise une bonne vingtaine d'habitants
dans ce hameau.
La chapelle de Neudoerfel fut construite par un moine au
16ème siècle ou 17ème siècle, elle figure sur la
carte de Cassini qui date de 1750. La célébration de la
messe se faisait deux par an avec l'autorisation de
l'Evêché.
En 1750, le hameau possédait cette chapelle munie d'un
clocheton et vers 1870 une école fut construite en
prolongement de la chapelle. C'est sur une initiative du
curé de Dambach qu'une école a été construite vers
1868. Le matériel avait été mis gratuitement à
disposition par les habitants du hameau et le curé
finançait les travaux. 25 enfants la fréquentaient
encore cette école en 1900. Ce même bâtiment a été
transformé en gîte communal pour les randonneurs en
1983.
En 1907, un projet d'adduction d'eau courante a été
établi par la commune mais ne s'est jamais réalisé.
De nos jours, il reste quelques habitations en résidence
principale. Jadis le hameau avait son propre restaurant
"Chez Kuhn" et organisait son propre messti.
Durant la seconde guerre mondiale, le hameau fut
sinistré à 90%.

Neudoerfel durant l'occupation allemande en 1939
Informations
receuillies dans le livre "Dambach Neunhoffen
Wineckerthal-Neudoerfel, la vallée du Schwarzbach au fil
du temps"
En 1807, les différentes confessions
religieuses sont réparties de la façon suivante :
Catholiques: 87%
Luthériens: 8%
Calvinistes : <1%
Anabaptistes : 3%

Mairie,
1 rue Hohenfels, 67110 Dambach Tél. 03 88 09 24
08 - Fax 03 88 09 21 81
Maire : Mme Simone WAMBST (unique
femme-Maire du Canton)
Fait partie de la communauté de communes du Pays de
Niederbronn-les-Bains
Liens web :
La casemate de
Neunhoffen
DAMBACH : Relais
Equestre
Gîte de Neunhoffen
Commune de
Dambach-Neunhoffen
Un livre à se procurer :
DAMBACH NEUNHOFFEN Wineckerthal-Neudoerfel
"la vallée du Schwarzbach au fil du temps"

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